Depuis des années, la Mosquée de Paris certifie de la viande labellisée « halal », mais dont l’analyse vient de montrer qu’elle contient de la chair de porc. Ce scandale est à l’origine d’une grande colère au sein de la communauté musulmane en France et dans les pays musulmans. Il a éclaté alors que l’image de la mosquée de Paris était sérieusement abîmée par le témoignage obséquieux de son recteur en faveur d’un ancien ministre déjà condamnée en première instance pour des propos à caractère raciste.
Une autre vague de mécontentements avait été provoquée par le refus du recteur d’autoriser le tournage du film « les hommes libres » de Smaïn Ferroukhi, qui a dû aller tourner au Maroc, alors que son scénario fait revivre un réseau de résistance aux Allemands constitué par des travailleurs algériens dans la région parisienne. Dalil Boubakeur entend ainsi censurer tout récit sur la mosquée qui ne glorifie pas son père et ne sert pas son image médiatique qu’il soigne particulièrement. Il s’est fait l’allié des organisations extrémistes qui veulent empêcher que soit rappelés l’existence d’une résistance aux Allemands parmi les immigrés algériens et, surtout, le rôle de Si Kaddour Benghabrit en faveur des Juifs menacés de déportation. En cherchant à complaire aux propagandistes qui veulent faire croire à la « Judéophobie » des jeunes musulmans, le recteur reste fidèle aux choix qui rapportèrent à son père les soutiens durables d’Abel Thomas dès 1957. En matière de mémoire, D. Boubakeur, est plutôt un partisan de la table rase comme le montre son manque d’empressement à encourager la célébration du cinquantième anniversaire du 17 octobre 1961. Il craint que soient rappelés à cette occasion les échanges téléphoniques qu’avait quotidiennement Hamza Boubakeur avec Maurice Papon pendant toute la durée de la vague de répression qui suivit la manifestation du 17 octobre 1961. Le recteur redoute les comparaisons avec Si Ahmed Benghabrit qui écornent l’image factice qu’il voudrait donner de son père. Car Si Ahmed Benghabrit avait eu le courage de dénoncer publiquement la torture en 1956, alors qu’à son arrivée à la mosquée en 1957, Hamza Boubakeur était prédisposé à accepter le rôle peu glorieux d’auxiliaire de plusieurs polices. Mais malgré cette peur qu’a D. Boubakeur de la mémoire et de l’histoire, son entourage affecte d’approuver les préparatifs de la commémoration du 17 octobre 1961. La mosquée entend intégrer dans ses calculs l’intérêt manifesté pour ces célébrations par le nouveau secrétaire d’Etat pour les Algériens de l’étranger. Elle adapte ses discours aux vœux de celui-ci qui, en lui apportant un soutien officiel, a provoqué des réactions plutôt mitigés au sein de la communauté. Nombreux en effet sont ceux qui s’étonnent de voir le ministre croire remédier à la totalité des problèmes posés par la sérieuse perte d’influence de l’Algérie dans l’immigration, et à la très faible légitimité de Boubakeur, en finançant, et en participant personnellement à la réunion gesticulatoire organisée le 2 juin à Lille par la très impopulaire « fédération de la mosquée de Paris ».
La réprobation consécutive au scandale du « porc halal » est d’une ampleur comparable à la vague d’indignation suscitée par les stupéfiantes déclarations pro-israéliennes faites par Dalil Boubakeur après la guerre menée par Israël à Gaza en 2009.
Le recteur avait cru devoir remédier aux réactions hostiles à sa complaisance pour l’agressivité israélienne en publiant un tiède et peu convaincant démenti dans Chourouq, un journal arabophone d’Alger. Aux accablantes accusations sur la fausse viande halal, il a réagi par un texte encore moins convaincant et remis à l’agence…Algérie Presse Service. Mais aucun démenti convaincant n’a été adressé au journal israélien qui a publié la scandaleuse interview en avril 2009, ni à Canal-Plus qui a diffusé l’émission du 31 juillet révélant la supercherie du « porc halal ». Cela prouve qu’à chaque fois que la mosquée se trouve prise « la main dans le sac », l’argumentation des proches collaborateurs du recteur tombe en panne. En faisant semblant de démentir dans les seuls médias algériens, les apprentis-communicateurs de la mosquée destinent leurs explications alambiquées à la consommation intérieure algérienne. L’entourage du recteur cherche à dissimuler à l’opinion algérienne ce qui est largement connu en France : son intérêt prioritaire pour tous les à-côtés financiers de la vie religieuse la met dans l’incapacité d’établir des relations de confiance avec la communauté des fidèles. Les communiqués servis aux médias algériens désignent les boucs émissaires habituels et présentant le recteur comme une victime des Algériens indociles et accusés arbitrairement de ne pas « servir les intérêts de l’Algérie »(sic), de l’ensemble des Marocains coupables de gagner les élections du CFCM, des pro-Palestiniens qui déplaisent au CRIF, des Frères Musulmans, des Wahabites, des Salafistes, des Tablighis et de tous ceux qui connaissent une partie du passé douteux de Hamza Boubakeur. Les « communicateurs » de la mosquée croient permettre ainsi à leurs rares protecteurs d’Alger de continuer à sauver les apparences pour dissuader les responsables algériens attachés à la dignité de la fonction religieuse d’obtenir le remplacement de Dalil Boubakeur.
La faction qui entoure le recteur estime en effet n’avoir de comptes à rendre qu’à ses protecteurs qui semblent partager sa conception purement sécuritaire, carriériste et affairiste de la religion. Elle ne se sent pas tenue de fournir des explications à la communauté des fidèles dont la sensibilité est heurtée par ses inconduites répétées. Pour cette camarilla qui a érigé la morgue, le cynisme et la griserie en « vertus », la crainte de Dieu ne serait qu’une forme de niaiserie qui n’a pas sa place dans l’univers mental de ses membres, que n’encombrent pas les scrupules moraux.
Cette singulière mentalité a été transmise aux responsables de la « Fédération de la mosquée de Paris » dont les agissements ont accentué la réaction de rejet par la communauté de tout ce qui a trait à cette institution paralysée. La coûteuse et inutile réunion organisée le 2 juin par cette « Fédération » à Lille n’a fait qu’aggraver les mécontentements. Elle a montré que la désinformation permanente de la bureaucratie de la mosquée a entretenu auprès des nouveaux responsables algériens de l’émigration l’illusion que de simples dispositions budgétaires suffiraient à remédier au déficit chronique de légitimité résultant d’une grave crise de confiance.
Quiconque ose contester cette vision simpliste s’expose à des pressions, à des intimidations et à des menaces proférées par des protégés parfois sans sensibilité religieuse.
Mais ces apprentis-sorciers ont pu mesurer l’ampleur de la désaffection en découvrant que trois libraires sur quatre ont décidé de boycotter la juteuse foire du livre qu’elle organise pendant le Ramadan depuis qu’elle a eu vent du chiffre d’affaire de la vente des livres qui permet à l’UOIF de taxer lourdement les « libraires islamiques » au Bourget. L’arrivée à la mosquée comme « conseiller » aux attributions imprécises d’un « cousin » du recteur récemment démis de son poste de conseiller technique à l’Elysée constitue une circonstance aggravante. L’irruption de ce grand déçu de « l’intégration par le politique »- qui est devenu un sarkozyste de la 13° heure, après avoir été au service d’une officine élyséenne du temps de Mitterrand- a le don d’irriter les fidèles qui n’apprécient guère les véritables meetings électoraux qu’il organise les soirs du Ramadan à la mosquée dans l’espoir de négocier pour lui-même l’attribution de quelque nouveau strapontin.
Le maintien en place de la bande de la mosquée malgré son isolement total interpelle d’abord les autorités algériennes. Car leur indifférence prolongée aux mécontentements des fidèles ressemble déjà à du mépris. Un grand nombre de fidèles s’interrogent à haute voix sur les raisons du soutien algérien à des ronds de cuir sous-qualifiés qui, en utilisant le religieux à des fins bassement matérielles, ridiculisent l’Islam et abîment l’image de l’Algérie. Le président Boutéflika ferait une œuvre éminemment utile en mettant fin sans tarder aux fonctions de Dalil Boubakeur, qui sévit depuis vingt longues années. Son gouvernement s’honorerait de dépêcher une commission d’enquête impartiale chargée de remettre un rapport financier et, surtout, un rapport moral. Et les parlementaires algériens s’acquitteraient d’un devoir civique et religieux en interpellant les ministres concernés sur le budget alloué à cette institution qui est transformée en symbole de l’Islam parasitaire.
Les autorités françaises sont aussi concernées, sinon plus, par cette préoccupante situation que les pouvoirs algériens. Car, malgré les campagnes de la mosquée de Paris appelant à boycotter les élections du CFCM, le ministère de l’Intérieur a tenu à récompenser cette agitation en cautionnant la nomination de Dalil Boubakeur comme président d’ « honneur » de ce Conseil, dont la pratique des nominations par cooptation limite déjà sérieusement la représentativité. On sait qu’après avoir été mis au courant d’autres affaires de viande dont la licéité est jugée douteuse, le CFCM a cru faire patienter les fidèles en promettant de publier une « Charte du halal ». Avec un président d’ « honneur » dont les proches collaborateurs perçoivent des taxes en échange de la certification d’une viande contenant de la chair de porc, ce Conseil, qui est déjà connu pour son indolence, son conformisme et ses mondanités, risque de ne jamais tenir sa promesse de mettre de l’ordre dans un marché dont l’opacité sert les intérêts de plusieurs membres de son bureau. Il sera difficile à plusieurs membres du CFCM d’être à la fois juge et partie.
Les autorités qui ont accepté le retour de Boubakeur au CFCM comme président d’honneur sont tenues de lui demander des explications, si elles veulent manifester un minimum de considération pour les fidèles outrés par ces véritables impostures. Elles sont d’autant plus fondées à le faire que c’est un précédent ministre de l’Intérieur qui avait pris sur lui de promulguer un arrêté attribuant le monopole du prélèvement de la taxe halal à Dalil Boubakeur. Ce passe-droit a attiré dans l’entourage du recteur une nuée d’affairistes dont les intrigues ont pollué l’atmosphère de la mosquée. Les responsables politiques qui prétendent ne pas intervenir dans une affaire relevant, nous disent-ils, des « autorités religieuses » affectent d’oublier cet interventionnisme ministériel, qui était aggravé d’un peu républicain favoritisme. Cet interventionnisme était peu conforme à la laïcité, qui signifie, jusqu’à preuve du contraire, la neutralité de l’Etat en matière religieuse. Il a érigé arbitrairement en « autorité religieuse » un recteur dont les insuffisances théologiques étaient déjà consternantes et dont les fetwas à l’emporte-pièce (comme celle qu’il a délivré à Télérama au sujet des mariages mixtes, avant même de se donner la peine de bien connaître le problème) lui faisaient perdre le peu de crédibilité qui lui restait. Les promoteurs de l’Istichara justifiaient leur interventionnisme en revendiquant pour l’Etat un rôle de « facilitateur ». Force est constater que les complaisances ministérielles auront surtout facilité de juteuses transactions autour de la viande dite halal au profit de bénéficiaires sans légitimité religieuse.
L’arrêté ministériel qui a abrogé le précédent pour élargir le bénéfice du favoritisme gouvernemental à deux autres grandes mosquées ne pose pas moins de problèmes. Car il attribue une bonne partie de la manne halal à des mosquées qui recevaient de très importantes aides financières, d’Arabie saoudite notamment. Et rien ne prouve que la viande certifiée par ces riches mosquées cathédrales soit licite à 100%. En effet, après la diffusion de l’émission de Canal + mettant gravement en cause la mosquée de Paris, des associations demandèrent en connaissance de cause de boycotter la viande certifiée par la mosquée d’Evry. Et, bien que la mosquée de Lyon se flatte d’employer une quarantaine de « contrôleurs », il n’est pas dit que ces derniers aient trouvé une solution définitive au difficile problème de la traçabilité. Il en est de même de la viande certifiée par Khaled Bouchama au nom de sociétés commerciales proches de l’UOIF.
La création au forceps du CFCM s’est faite au prix d’interventionnismes répétés dans les affaires du culte musulman. Les « organisateurs » laïques de l’Islam ont veillé à maintenir à l’écart l’ensemble de la communauté des fidèles pour ériger en interlocuteurs des responsables de mosquées qu’ils firent sortir de l’anonymat, en entretenant l’illusion qu’ils représentent « l’Islam de France ». Tout le monde sait que cette promotion est le fruit d’une concertation avec les officines sécuritaires de plusieurs ambassades.
On a pu croire, sans doute par excès d’optimisme, qu’au cours d’une inévitable période transitoire, des interventionnismes positifs de l’Etat laïque allaient faciliter la régularisation définitive de la situation de l’Islam en France. Seuls ces interventionnismes pouvaient en effet mettre fin aux véritables protectorats que des Etats non-démocratiques furent conviés à exercer sur le culte musulman en France par des pouvoirs laïques obsédés par le tout-sécuritaire. Mais, au lieu d’aboutir à une séparation de l’Islam et des Etats, en laissant s’organiser les mosquées indépendantes (qui représentaient 80% quand Chevènement lança l’Istichara), les « organisateurs » laïques de cette religion malaimée auront consacré l’intronisation de ces Islams officiels liés à des dictatures. Les complaisances des « organisateurs » auront été autant d’encouragements à toute sorte de charlatanismes.
La mise en échec des nombreux projets d’Institut d’Etudes sur l’Islam garanti par l’Etat laïque a favorisé des formes particulières de mystification. Les pseudo-établissements médiatisés après le renoncement du CFCM à toute action éducative ne sont en fait que des « pompes-à-fric » qui auront permis des enrichissements individuels utilisant l’enseignement comme prétexte. L’ancien responsable d’un « Institut » de la région parisienne s’est trouvé dans une situation délicate après les révolutions arabes qui permirent la révélation de ses liens avec les services de Ben Ali (comme l’ex-« directeur des études » de « l’institut » Ghazali), ce qui lui valut d’être limogé par ses bailleurs de fonds d’outre-Atlantique qui lui demandent des explications sur le devenir de plusieurs millions de dollars. Sa promotion fulgurante, qui fut favorisée par une radio communautaire pratiquant allègrement le journalisme d’attaché de presse, en a fait un interlocuteur privilégié des pouvoirs publics pour le projet abandonné de formation des imams. Aussi problématique est la situation d’un ancien vice-président coopté du CFCM qui, après sa brutale éviction, à la demande de l’ambassade qui l’avait protégé, s’est avisé d’ouvrir à Lille un « Institut » dont la finalité financière est maintenant connue de tous. Les insuffisances du projet pédagogique rapportèrent à son « président-recteur » (sic) de nombreux procès intentés par des membres du personnel et des étudiants qui, malgré les intimidations invoquant les liens étroits avec les services spéciaux lybiens, dénoncent par ailleurs des pratiques fortement répréhensibles. La persistance de M. Aubry à soutenir cet agitateur affairiste lui vaut une perte de sympathie certaine chez les électeurs musulmans bien informés. De telles mystifications n’auraient pas été possibles sans la caution des « organisateurs » de l’Islam, aussi bien de droite que de gauche.
Le bilan n’est guère plus satisfaisant en matière de financement du culte. On doit la seule initiative conséquente dans ce domaine à Dominique de Villepin qui a créé, lorsqu’il était ministre de l’Intérieur, la « Fondation des Œuvres de l’Islam ». Mais celle-ci a été littéralement sabotée par les membres de son bureau dont chacun a cru bon de lancer une structure concurrente : Fonds Social musulman lancé par un avocaillon de la mosquée de Paris, association des Waqfs créée par l’UOIF, projet de « habous algérien en France » agité par Dalil Boubakeur quand il est en visite à Alger… Les membres du bureau de la Fondation ont montré leur incapacité à la faire fonctionner et chacun s’est lancé dans la recherche éperdue des financements pour lui-même. D’où l’âpreté de la concurrence pour le contrôle de la taxe halal…
« L’Islam de France » dont le CFCM serait l’émanation s’apparente à une mystification qui est intimement liée aux mythes de l’inexistence d’une opinion musulmane et des « dictatures remparts contre l’intégrisme». Les récentes révolutions arabes ont détruit ces mythes qui furent entretenus et par les politistes islamisants et par les apprentis-réformateurs de l’Islam. Bien qu’ils soient devenus des coqueluches des médias, ces orateurs loquaces, qui n’ont jamais dénoncé les dictatures, restent silencieux sur les scandales comme ceux de a mosquée de Paris, ou des instituts fictifs. Quant à la médiocre et ennuyeuse émission islamique dominicale, elle a été confiée de la façon la plus anti-démocratique à une équipe aussi peu légitime que les membres cooptés du CFCM. Ses principaux animateurs trempent jusqu’au cou dans les médiocres luttes de tendances et d’influence et dans la course éperdue pour les « privilèges et les vanités ». L’un d’eux se trouve en mauvaise posture car il avait cru remédier aux insuffisances de son profil en invoquant la protection d’un ministre algérien qui s’est trouvé compromis dans plus d’une affaire de corruption… Et ce rond de cuir a pu faire croire pendant longtemps qu’il serait à l’avant-garde du combat pour l’avènement de « l’Islam de France » !
Alain Juppé a eu la clairvoyance de dénoncer au Caire « l’intoxication » qui a accrédité le mythe des dictatures-remparts contre l’intégrisme.
L’Islam en France subit encore les effets nocifs de quelques-unes de ces toxines qui restent à l’origine de véritables malaises. Il peut en être débarrassé par une action de démystification qui s’appuierait sur le civisme laïque ainsi que sur ses équivalents dans la morale sociale de l’Islam, que les imams enseignent en chaire chaque vendredi. Cela passe par des débats qui, pour être concluants, devraient éviter les arrière-pensées et les ambiguïtés de celui que l’UMP essaya vainement d’organiser en avril dernier sur l’Islam en France. Ce débat a tourné court notamment après les déclarations de Copé sur la nécessité de faire les prêches en français. On sait maintenant que le secrétaire général de l’UMP a emprunté cette étrange proposition à Fouad Alaoui, qu’il prenait pour un grand théologien.
En cette période pré-électorale propice aux discours sur les bilans et perspectives, il ne sera pas difficile de constater l’échec de la politique musulmane menée durant les douze dernières années. Celle-ci a consisté à ériger arbitrairement en « autorité religieuse » un aréopage de responsables de fédérations et de grandes mosquées qui n’auront rien fait pour mériter ce titre ronflant qui laisse sceptiques les instances religieuses des pays musulmans, à commencer par le Haut Conseil Islamique algérien où la mosquée de Paris n’est jamais invitée à participer à ses colloques. Les plus éloquents parmi ces commercialo-religieux qui se prennent pour des acteurs politiques éprouvent toute sorte de difficultés à se faire inviter, comme simples auditeurs, aux « Leçons hassaniennes » qui sont organisées pendant le mois du Ramadan à Rabat en présence du Roi. Aucun parmi ces bénéficiaires des faveurs de pouvoirs laïques n’est en mesure de donner une leçon conformément aux exigences théologiques, grammaticales et rhétoriques imposées par les savants organisateurs de ces rencontres. Cela montre que les appuis des pouvoirs laïques et la bienveillance des médias ne suffisent pas à procurer les qualités que requièrent les légitimités religieuse et communautaire.
Ces « représentants » peu légitimes auront utilisé les soutiens politiques de leur pays d’origine et ceux de l’administration laïque pour optimiser leurs avantages individuels ou claniques, et n’ont tenu aucun compte des attentes de la communauté des fidèles en matière de financement transparent et équitable du culte musulman et d’adaptation de l’enseignement de l’Islam.
Leur fréquentation des milieux politico-administratifs les aura déconnectés des réalités vécues et éloignés des préoccupations des fidèles. Puisque la quasi-totalité des mosquées qui s’ouvrent sont construites à l’insu, voire parfois contre l’avis de certains membres du CFCM.
Il s’agit bel et bien d’un échec patent qui s’explique par la multiplication des usages du religieux à d’autres fins à la faveur des survivances de la laïcité coloniale et à la faible volonté d’imaginer un statut de l’Islam conforme aux exigences de la laïcité républicaine.
A la veille des prochaines échéances électorales, il est possible et nécessaire de faire du dossier de l’Islam en France un élément important du choix des électeurs. Ceux-ci auront en mémoire les tentatives répétées de rentabiliser des peurs irrationnelles de l’immigration et de l’Islam à des fins électorales. Ils pourront empêcher ces singuliers spécialistes des usages politiciens d’une religion livrée à des manipulateurs d’ajouter aux votes sécuritaire et islamophobe les voix des musulmans restés encore crédules au point de croire à la phraséologie lénifiante sur la promotion d’un « Islam de France » qu’incarnerait un CFCM dont on sait qu’il dépend étroitement de plusieurs attachés d’ambassade obsédés par le tout-sécuritaire, et dont l’intérêt pour l’islamo-affairisme est souvent inversement proportionnel à leur sensibilité et à leur culture religieuses.
Collectif pour l’indépendance du culte musulman
Source : UAM93
D. Boubakeur applique une politique dictée par le CRIF et la maçonnerie, dont il fait partie depuis longtemps. En cela, il est resté fidèle à son père. L’Algérie finance cette politique anti-algérienne et anti-islamique. Est-ce à cause d’un clan pro-israélien dans l’ANP?
Le préposé à la taxe halal de la mosquée de Paris est un cousin du recteur. Du fait de cette proximité familiale, ce cousin s’exonère de respecter les règles les plus élémentaires de la vie en société. C’est ainsi qu’il avait trempé dans plus d’une affaire de corruption en collectant de fortes sommes en échange de fausses promesses d’attribuer des sites pour l’abattage rituel, pour l’Aïd al Adha notamment. malgré les preuves formelles et les témoignages (écrits et oraux) accablants, ce sire sévit toujours à la mosquée. Cela en dit long sur le cynisme et le mépris qui caractérise les illettrés-corrompus qui manipulent le recteur.
Beaucoup de musulmans appellent maintenant Dalil Boubakeur
le juif. En effet, il l’appelle » David Boubakeur ».
Pour quelles raisons d’après vous?
Tout simplement, car il se moque royalement des musulmans, il permet
à des sionistes comme Jean Daniel hertzog de contrôler le marché de la charcuterie Halal!!!! ( isla délice, reghalal etc…)
C’est juste un exemple parmi d’autres. Boycottons tous ensemble toutes ces marques haram. Faites passer l’information.
David Boubakeur Degage !!