Cette question n’est pas anodine !
Nous assistons à un grand nombre d’analyses et de manifestations politiques qui se positionnent toujours par rapport à l’arrêt du processus électoral le 11 janvier 1992 soit en l’approuvant et en exprimant la crainte de revoir le retour des islamistes après janvier 2012 soit en le condamnant selon qu’on soit un véritable démocrate ou un authentique militant ou sympathisant du FIS. Il nous faut aller au-delà de l'émotionnel et du commémoratif et avouer qu'en termes d'alternatives politiques nous n'avons rien présenté de tangible et de crédible au peuple martyrisé. 20 ans de néant, d'effacement de la personnalité algérienne, de souffrances, de disparitions, de bradage, de corruption.
Pour la date, le coup d'État (vrai) est en février 91 où fut prise la décision par le staff de l'armée de mettre fin à l'ouverture démocratique et de mettre fin aux réformes qui mettent en périls leurs privilèges et leur pouvoir sans partage. En effet le système maffieux a compris la portée des réformes, la portée de la presse libre et le pouvoir d'agir de partis politiques contestataires qui peuvent mobiliser le peuple et remettre en cause leur suprématie et marginaliser les appareils politiques, coquilles vides. Ensuite, il y a eu la grève du FIS et enfin la décision de juin de mener la guerre contre le peuple opprimé. Le reste sont des dates de circonstance qui entrent dans une vaste opération d'orchestration de guerre sans merci menée contre le peuple depuis l'indépendance confisquée. Le temps n'est plus à la commémoration, mais à inventer d'autres moyens de résistance en se mettant au dessus de l'esprit partisan comme l'ont fait les anciens qui ont libéré le pays en commençant par se libérer des anciens appareils.
C’est le peuple algérien qui a été dépossédé de ses droits et qui a payé un lourd tribut de sang et de souffrance contre une terreur aveugle. Sur cette problématique, je rappelle que Malek Bennabi qui n’est pas exégète du Coran mais qui a vu ce que les élites religieuses n’ont pas vu en faisant le commentaire du verset « Vous tuez les Prophètes sans droit ». Il dit qu’Allah blâme et maudit les Bani Israël non parce qu’ils ont tué des Prophètes car cela pourrait trouver « justification » par l’erreur ou par la faute ou par le fait isolé qui peuvent trouver chemin au repentir, mais pour le non-droit. C’est le non-droit structurel qui pousse au meurtre et à la transgression. C’est le non-droit qui devient une culture d’État ou une culture sociale, qui provoque la corruption sur terre, les guerres et l’assassinat des Prophètes, des justes et des vertueux dont on a renié les droits y compris celui de parler et de vivre. Chaque algérien doit donc poser la question en terme de justice en dehors de l’aspect partisan et exiger un État de droit.
Il serait politiquement et géopolitiquement grave de faire de janvier 1992 qui consacre officiellement l’arrêt du processus électoral l’événement majeur qui explique les deux décennies tragiques de l’Algérie. Si nous acceptons cette hypothèse, nous accepterons de fait son corollaire qui consiste à faire croire que le retour au processus électoral et « la remise en jeu des islamistes » seraient la panacée aux problèmes complexes de l’Algérie. Nous aurions acheté de la fausse monnaie intellectuelle et politique sans rien d'intelligible et de tangible dans l'esprit et les mains.
Nous aurions également menti par un biais cognitif que connaissent les spécialistes des syllogismes fallacieux : faire admettre l'idée que le FIS est le responsable des événements tragiques et que son retour signifie le retour de la tragédie comme si la tragédie algérienne est collée au FIS et à l'Islam. Le faux syllogisme consiste, une fois de plus à nous poser la question de l'Algérie en termes islamistes non islamistes en se focalisant sur les mots sans voir la genèse et les mécanismes de la tragédie de la confiscation de l'indépendance et du reniement de l'identité de la personnalité algérienne.
L'Algérie est musulmane et le retour de l'Islam est inscrit dans ses gènes. Ce qui doit davantage nous préoccuper est dans quelles conditions et par quels moyens se fera ce retour, avec quel projet de civilisation, avec quel modèle de gouvernance, avec quelle forme d'État. Si c'est celui du Coran et de Mohamed (saws) avec le retour de la justice, des réformes, de la paix, de la prospérité, de l'indépendance, de la dignité humaine, de la solidarité et de l'assistance aux pauvres et aux opprimés pourquoi s'opposer. Si c'est le maraboutisme construit par l'inculture politique, l'improvisation, les confréries de Sidi Abou Faracha et de Sidi Abdelkader, les apologues de la monarchie saoudienne, les spécialistes de « l'islam est la solution » sans programme, les tolérés par l'axe Paris Londres et Washington, car ils tolèrent l'économie mondiale capitaliste ou, car ils sont fascinés par le modernisme type Dubaï ou Las Vegas, il y a matière à débat.
La vérité doit être dite et redite : l’arrêt du processus électoral et janvier 92 ne sont pas la cause de la crise algérienne, mais un des éléments les plus marquants, car le curseur médiatique et politique s’est focalisé sur cet événement. L’Algérie depuis 1962 n’est qu’une suite de tragédies, d’errance et de complots, car l’indépendance a été confisquée et le pays remit aux mains de ses anciens maitres et de ses anciens serviteurs qui ont eu l’intelligence de se reproduire d’une manière élargie et intensifiée.
À titre d’illustration du montage idéologique, le système médiatique et politique fait l’impasse sur le coup d’état de juin 1990 qui a vu le renversement du gouvernement Hamrouche et l’emprisonnement des dirigeants du FIS. Le premier avait vocation à être renversé, car il a engagé des réformes politiques, économiques et informationnelles qui allaient mettre à nu le système de prédation interne et externe ; le second avait aussi la vocation à être renversé, car il exprimait un Islam revendiquant la résistance contre l’Étranger, la justice sociale et la réappropriation de l’Islam par le champ public politique.
Les intentions des uns et des autres ne suffisent pas, car Satan est dans le détail.
Nous attendons toujours que les victimes du premier coup d’état de juin 1990 de s’exprimer et de faire leur examen de conscience pour que la jeunesse comprenne les données géopolitiques de l’époque, les contradictions sociales, économiques et historiques dans le système algérien qui ont mené un pays à sa faillite morale, sociale, diplomatique, politique, économique et culturelle, qui ont conduit un peuple à sombrer dans la régression, la stérilité, et qui ont produit des élites médiocres, corrompues et vassales.
Le gouvernement Hamrouche, malgré l’honorabilité et la générosité de ses intentions et la nécessité de ses réformes a travaillé avec des technocrates coupés de l’appui populaire. Quand on travaille sur l’avenir d’un peuple, les diplômes aussi prestigieux et le volontarisme ne suffisent pas pour faire mouvoir l’âme d’un peuple ni acquérir son implication, son adhésion ou sa contribution. La question reste donc posée : pourquoi engager des réformes si importantes et si complexes sans base populaire, sans parti politique fort, sans légitimité des urnes, sans disposer du soutien des services de sécurité et de l’armée dans un pays façonné dans ses comportements, sa bureaucratie et ses encadrements par l’armée qui ne représente plus idéologiquement l’ALN comme le FLN ne représente plus le Front de libération nationale ?
Pour l'instant les pseudo réformateurs du gouvernement Hamrouche ne veulent toujours pas assumer leurs responsabilités car le plus grand mal qui a été fait à l'Algérie était de confier les réformes à des anti islamistes et de confier les médias lourds et privés à des éradicateurs qui ont trouvé ensuite l'espace libre après Janvier 92. Jusqu'à ce jour, ceux qui dénoncent les "islamistes" sont otages du FFS et jouent sa carte. L'Algérie n'est pas en train de basculer dans un état islamique et l'esprit revanchard qui ne veut pas voir ses fautes et ses errreurs de stratégie s'empresse de coller au FIS l'entière responsabilité de la tragédie algérienne. Ayant peur du retour du FIS sur la scène politique, ils n'osent pas l'attaquer de front, ils attaquent le deal des "islamistes" avec l'Amérique. Le peuple algérien doit faire preuve de vigilance car les chauves souris sont dans tous les camps et chacun poursuit son propre agenda et celui des Etrangers. Rares sont les fidèles et les loyaux à l'Islam et aux idéaux du premier novembre 54. Jamais Allah ne laissera les choses sans les dévoiler à la conscience populaire. En jouant la carte du FFS, les "réformateurs" s'inscrivent dans l'internationale socialiste et s'inscivent dans le faux espoir d'une victoire de la gauche française. Jamais nous ne baisserons les bras ni nous ne serons manipulés par les discours miel de l'extérieur et fiel de l'intérieur :
{Il est parmi les Hommes celui dont les paroles dans la vie terrestre te plaisent, qui prend Allah en témoin sur ses bonnes intentions, alors qu’il est le pire des ennemis ; et s’il se détourne, il s’évertue de par la terre pour y corrompre, détruire la récolte et le bétail, mais Allah n’Aime pas la corruption. Et si on lui dit : « Prends garde à Allah », il est pris d’orgueil par sa coulpe. Que la Géhenne lui suffise donc, et quelles piètres couches !} Al Baqara – v204
Le FIS, malgré son caractère populaire, est resté prisonnier des tares algériennes, celles du zaïmisme et celle du parti unique hérité de la culture FLN. Il n’avait ni moralement, ni politiquement ni idéologiquement le droit d’engager le pays dans une tourmente par sa précipitation à conquérir le pouvoir alors qu’il n’avait pas un état des lieux précis sur la situation nationale ni sur les enjeux géopolitiques ni sur la capacité de nuisance des cabinets noirs et en particulier celui de Belkheir et de ses vassaux dont le seul génie était de vouloir faire de l’Algérie un Makhzen marocain, un comptoir commercial français ou une base coloniale américaine ou le tout ensemble dans un patchwork géopolitique kafkaïen. Traversé par des courants disparates, il n’avait vocation ni à gouverner ni à conserver une unité d’orientation idéologique, mais à jouer, à son insu le rôle de « déstabilisateur » pour donner prétexte à ce que Naomi Klein appelle « la stratégie du choc » pour libéraliser le pays et l’entrainer sous le régime de terreur dans l’alignement au mondialisme.
L’histoire de l’Algérie est pleine de coups d’État. Janvier 1992 ou juin 1990 ne sont que quelques jalons. La future élection législative est déjà annoncée comme un autre coup d’État que le système réalise par anticipation, mais toujours sous impulsion de l’Étranger. Ce même étranger a décidé la fin des réformes et l’annulation des élections, il demande aujourd’hui de nouvelles réformes et la conduite des élections devant permettre l’arrivée des islamistes à la lumière du « soft Power » de Brezinski. C’est la panique générale chez les uns et l’euphorie chez les autres comme si pour le peuple algérien mort ou assassiné il lui importait de savoir qui serait son fossoyeur ou son toiletteur mortuaire.
Bien entendu, l’équation algérienne et son dilemme changer par soi même avec une direction efficace ou être changé par les autres ne sont pas posés. Nous assistons à une inflation d’analyse focalisée sur l’opposition islamiste non islamiste ou le FIS et le pouvoir représenté par l’alliance FLN et RND, occultant par inconscience ou par médiocrité politique ou par subversion idéologique le véritable clivage que les Algériens doivent faire dans l’immédiat. Être pour ou contre l’ingérence étrangère ? Être pour ou contre la souveraineté du peuple dans l’exercice politique, économique, informationnel, éducatif de ses devoirs et de ses droits ? Être pour ou contre des réformes structurelles qui garantissent à la fois la souveraineté populaire et l’édification nationale dans un projet civilisationnel hors de la corruption, de la rente, de la vassalisation, de l’oppression, de l’improvisation et de la confusion ?
Dans ce registre de confusion, on constate la mise des chefs historiques du FIS, Abassi Madani et Ali Belhadj, sous les feux de l’actualité comme des épouvantails devant faire peur. Abstraction faite que nous attendons toujours des éclaircissements sur des comportements politiques, des prises de position qui laissent l’homme lucide dans le désarroi, incapable de comprendre les blocages, les contraintes au-delà de la posture victimaire et des souffrances que nous respectons. En effet pendant que le FIS est de nouveau monté en épingle, le système algérien accorde des agréments et ouvre des discussions avec ou sur l’insertion dans le processus électoral d’anciennes figures du FIS dissidentes qui se sont révélées des instruments de Larbi Belkheir et des services de sécurité pour faire imploser le FIS de l’intérieur que la presse algérienne et la télévision algérienne a dévoilé l’identité : El-Hachemi Sahnouni, Ahmed Merrani, Bachir Lefkih, Mohamed Kerrar et Saïd Guechi. Voici un extrait d’article de Abed Charef qui se passe de tout commentaire :
« Le 25 juin, trois des leaders “dissidents” du FIS (et instruments du DRS), Bachir Lefkih, El-Hachemi Sahnouni et Ahmed Merrani déclarent à la télévision que Abassi Madani est un “danger pour l’islam et pour l’Algérie”. Cette démarche sous-entend clairement que le danger, ce n’est pas le FIS, mais ses deux leaders, Abassi Madani et Ali Benhadj. Ce qui pourrait justifier l’idée de maintenir “légal” le parti — comme acteur de la démocratie de façade — et d’emprisonner ses chefs. D’autant que les arrestations quasi clandestines opérées depuis le début du mois ont privé le FIS de nombre de ses cadres5. Larbi Belkheir aurait alors un parti islamiste à sa solde, avec un majlis ech-choura qu’il contrôlerait, épuré de ses authentiques islamistes. Mais entre les calculs de laboratoire de Belkheir et l’expérimentation grandeur réelle, il y a toujours une marge d’incertitude… »
Nous sommes en présence de la même idée, du même scénario : liquider l’Algérie et liquider l’Islam par les Harkis de l’Algérie qui reçoivent leurs ordres de l’Empire, du sionisme et de leurs vassaux européens et arabes. Kamel Amarni dans Le Soir d'Algérie du 7 janvier 2012 écrit : « Abdelaziz Bouteflika a réuni, mercredi dernier pendant de très longues heures, les principaux responsables des institutions du pays au siège de la présidence de la République pour examiner, à la loupe, un dossier d’une brûlante actualité : celui des islamistes algériens. C’est ce que nous apprend une source proche de la présidence (…) Lors de la réunion entre Bouteflika, Bensalah, Ziari, Bessaïeh, Ouyahia et Belkhadem, toutes les hypothèses auraient été passées en revue. “Ce que l’on redoute le plus est que, sous des pressions internationales tout à fait envisageables, les islamistes taisent leurs divergences et fassent bloc.” Le pouvoir qui prend très au sérieux les tractations en cours à l’intérieur de la mouvance islamiste a particulièrement à l’œil des leaders du FIS comme Hachemi Sahnouni, qui multiplie les rencontres avec certains “frères” en vue des prochaines élections. À en croire toujours notre source, Bouteflika aurait particulièrement insisté, lors de ce conclave, sur le degré de préparation pour les prochaines élections des deux partis de l’Alliance, le FLN et le RND, tous les responsables présents en sont issus d’ailleurs, lui-même compris. “C’est surtout sur ces deux partis que le pouvoir s’appuiera pour contrer les islamistes. Il faut s’attendre d’ailleurs à une prochaine initiative, peut-être sous la forme d’une médiation, pour mettre entre parenthèses la crise qui secoue le FLN qui doit impérativement se présenter dans les meilleures conditions aux élections.”
Dans notre hypothèse d’analyse, nous avons quatre facteurs déterminants :
1 – La réactivation de l’ancien scénario avec Hachemi Sahnouni, Saïd Guechi et Ahmed Merrani qui peuvent s’ajouter aux Salafistes sans parti et aux Frères Musulmans du MSP et d’Ennahda que Louisa Hanoune a pris comme cible en se focalisant sur l’ancien leader Abdallah Djaballah qui semble lui aussi en voie de réhabilitation. Il y a déjà la légalisation du parti de Mohamed Saïd, qui représente l’islam traditionnel, opposé à l'Islam politique.
2 – L’intervention étrangère américaine qui s’effectue à travers l’Arabie saoudite qui contrôle une partie des Salafistes et à travers le Qatar et la Turquie qui contrôlent une partie des Frères Musulmans.
3 – Les déclarations des Algériens dans le gouvernement et dans l’opposition qui expriment leur attachement à la France pour différentes raisons conscientes ou inconscientes et dont certains veulent contrecarrer le plan américain s’appuyant sur leurs relais “progressistes” en France alors que d’autres s’opposent idéologiquement à l’Islam et qui ne sont pas prêts à faire une parcelle de concession à la politique américaine.
4 – L’historique de certains cadres du FIS.
4 – 1 – Le premier est Abdelkader Hachani qui fut assassiné, car il a déjoué le complot de Belkheir et des Étrangers et a fait remporté les élections après avoir épuré le conseil consultatif du FIS au congrès des Aurès renouant avec les traditions de la guerre de libération nationale sur le plan de la symbolique.
4 – 2 – Le second est Ali Benhadj qui jusqu’à preuve du contraire s’est montré ni corruptible ni impliqué dans des arrangements d’appareils malgré ses fautes politiques, ses déclarations intempestives. Ces dernières relèvent de l’absence d’encadrement de haut niveau, mais dans le paysage algérien cet encadrement fait cruellement défaut du fait de la politique sécuritaire, de la division et de la culture de la médiocrité que le système a mené systématiquement bien avant l’indépendance nationale. Malgré que je sois opposé à lui sur la question libyenne et que je n’arrive toujours pas à comprendre qu’il puisse tolérer l’agression impérialiste de l’OTAN et qu’il puisse reconnaitre le CNT installé par les Américains et les Français, j’ai une certaine idée de sa personnalité morale et religieuse. Mes lectures approfondies de ses écrits et de ses discours me confirment l’image que j’ai de lui : il ne fera aucun compromis ni avec ceux qui l’ont trahi en 1999 ni avec le système algérien ni avec les arrangements de partis ni avec les Étrangers. Il est dans la posture d’Ibn Taymiyya et rien ne devrait le faire changer sauf s’il est manipulé ou trahi de nouveau. Même dans ce cas il fera marche arrière, car l’idée qu’il a de la vérité, de la probité est au dessus de ses propres intérêts mondains.
Ce constat élogieux le rend vulnérable dans un monde d’hypocrites. Je reconduis l’analyse que j’ai faite il y a déjà plusieurs mois : il doit se libérer du rôle du fou dans lequel le régime l'a installé et dans lequel il semble se complaire. En étant complaisant dans le rôle taillé pour lui, il s'est mis, même s'il veut mourir en Chahid. Mourir en martyr est un choix noble, mais l’intelligence exige que ce choix serve sa cause, c'est-à-dire celle de l’Islam et celle de l’Algérie. Il court le risque de :
— Être livré aux confréries maraboutiques et aux salafistes apologétiques de la monarchie saoudienne qui le traitent déjà de kharidjite et qui n'attendent que l'ordre de le lyncher s’ils ne rentrent pas dans les rangs dans le projet de mener une révolution en Algérie sous les 10 commandements américains.
— Être désavoué de ses anciens frères de combats impliqués dans le partage de la rente, l’importation et Houb ad Douniya.
— Exprimer une haine et un esprit revanchard contre le régime lui faisant perdre la lecture objective et impartiale sur la réalité et le changement attendu par le peuple. Le régime prépare sa succession dans des arrangements d'appareils et des combinaisons idéologiques où il pourrait servir de lapin aux éradicateurs et de test pour les Américains. Le Croyant ne se fait pas piquer deux fois par le même serpent…
— Le projet de criminalisation et de diabolisation de l’Islam menée pendant 20 ans par les médias lourds laisse des traces dans la mémoire et la perception des couches moyennes qui pourraient aimer mieux un arrangement d’appareils antinational qui lui assure une partie de la rente que de courir vers une autre aventure. La confusion idéologique, le manque de lisibilité réaliste et l’hésitation ou l’improvisation n’ont pas permis de se démarquer des violences aveugles que le peuple algérien impute à l’armée et aux islamistes.
Ali Benhadj se doit de faire l'effort de se situer au niveau des enjeux stratégiques s'il veut servir l'Islam et l'Algérie. Nous sommes sur sur un continent africain qui est visé par l'Evangélisation, la présence sioniste et la prédation impériale de gisements de ressources évaluées à 40 mille milliards de dollars. Jamais, dans l'état de faiblesse actuelle de l'Algérie et de ses mouvements politiques isilamiques ou non islamiques, un homme ou un groupe ne peut s'opposer tout seul à la conjugaison des forces du mal. Il y a d'autres moyens de luttes pour défendre notre territoire si et seulement si nous nous élévons au dessus de nos intérêts partisans et nous inscrire dans le géopolitique et dans la fédération des efforts. Ali Benhadj et ses partisans, jaloux de l'indépendance de leur pays et refusant l'instrumentalisation de l'Islam par les profanateurs et les rentiers se doivent de trouver un cadre plus adéquat d'expression et de mobilisation populaire pour repousser la plus grande nuisance. Repousser la pire des nuisances est un devoir religieux comme l'ont montré les savants authentiques.
Le paysage politique algérien a besoin de clarification et de véritable clivage. Chacun doit participer à la clarification et ne pas oublier que les criminels s'ils parviennent à être impunis dans ce moonde, leur impunité n'est que temporaire et le châtiment divin est plus douloureux et plus durable.
Je ne suis ni devin ni mauvaise augure ni connaissant le Ghayb, mais tout indique que ni Ali Benhadj ni ses partisans ne marcheront dans une combine électorale sur l’axe de Washington ou dans une autre stratégie sur l’axe de Paris ou sur l’axe du FFS. Le FFS a adopté la position de l'ancien PAGS : la critique positive et l'occupation du terrain. Il a réussi à faire adopter son idée obsessionnelle de la Constituante. Les partis islamiques qui sont encore dans l'opposition réelle doivent construire leurs alliances stratégiques sur des dénominateurs communs et non sur des confusions idéologiques et politiques. Il est de mon devoir de Musulman de dire à Ali Benhadj que sa vie est précieuse et qu’il doit dévoiler et faire tomber les masques et les plans diaboliques dont certains ont sans doute fait de sa mort une délivrance pour faire accoucher leur projet dans la forme de maintien de l’Algérie comme comptoir commercial français, dans la forme de promotion en base coloniale américaine sinon en déchirement par la conjugaison des deux axes.
S'engager dans un projet de type “rebelles libyens” pour contester ou faire tomber le régime algérien c'est encore une fois tomber dans le piège tendu, mais cette fois-ci il n'en sortira pas vivant, mais de plus il fera perdre tout crédit à l'Islam politique. Le Vatican, l'Empire, le sionisme et leurs alliés objectifs ou conjoncturels ne visent pas seulement à s'accaparer nos territoires et nos richesses, mais à saper nos mentalités et à prendre leur revanche contre l'Islam en poussant ses adeptes à commettre ce qui lui porte préjudice dans une stratégie qui n'a pas de fin, car elle fait partie de la lutte entre le croyant et Satan. La lucidité et la vigilance sont de rigueur. Tout obstacle sur leur chemin est diabolisé, assassiné s'ils ne parviennent pas à l'instrumentaliser.
Le régime algérien n'est pas intrinsèquement le problème, mais son alliance vassale avec l'Étranger. C'est ce dernier qui tire les ficelles. Nous ne devons pas prendre l'ombre pour la proie. Quand j'évoque l'étranger, je ne vise pas les peuples occidentaux qui sont eux-mêmes de plus en plus précarisés et dépossédés de leur dignité, de leur liberté, de leur humanité. Je vise le nouvel ordre mondial qui garde encore sa main mise sur les révolutions égyptiennes et tunisiennes. La coloration islamiste ne doit pas nous faire oublier que les véritables contradictions sont présentes et que les peuples sont maintenus à l'écart une fois qu'ils ont voté comme dans l'ancien système.
La nature du capitalisme prédateur porte dans sa culture la violence et le rituel du sacrifice du bouc émissaire. Ali Benhadj doit veiller à ne pas être cette victime. Le scénario le plus probable est le compromis entre Paris et Waghington comme le dit le RND : “‘Ce n'est pas parce que les islamistes ont été vainqueurs en Tunisie, au Maroc et en Égypte qu'ils doivent nécessairement gagner en Algérie. Le RND n'est pas une docile bête politique qui va mourir au combat en cédant l'arène tout entière aux matadors islamistes. Ces derniers n'auront pas la majorité aux élections législatives de 2012 (…) Nous plaidons pour une assemblée plurielle représentative et plus crédible qui n'exclut pas les islamistes qui sont une donne sociale, mais ce qui nous fait peur, c'est le manque de culture d'État". Ce n'est pas le MSP, les Salafistes bigots et les confréries maraboutiques qui vont donner à l'Islam ses lettres de gloire en Algérie. Ne soyons pas dupes de l'opposition islamiste non islamiste : elle n'est qu'une illusion d'optique, une casuistique. Les cadres du FIS doivent se libérer de cette casuistique et se libérer de leur enfermement dans l'appareil partisan et ouvrir le débat d'idée et de clarification. Ce sont, pour l'instant, les armes les plus efficaces contre la mystification, la désinformation, la confusion et la diversion.
L’Algérie sera inévitablement partagée par un clivage que va imposer l’Étranger et qui va transcender les rapports islamistes non islamistes pour se mettre sur la ligne de confrontation idéologique de résister ou ne pas résister à la diabolisation de l’Islam, à son instrumentalisation et à la confiscation de ses territoires laissant les Musulmans de plus en plus errants sans repères, sans cap, sans devenir alors qu’Allah les a destinés à être le pôle central, le centre de rayonnement spirituel et civilisationnel pour l’humanité par ses compétences religieuses, idéologiques et morales à refuser l’oppression et l’aliénation au Taghout. Comme en 1954 nous aurons de nouveau la même fracture qui sera cette fois-ci salutaire si nous parvenons à faire une lecture correcte de la situation et à y apporter les solutions les plus pertinentes, les plus opportunes, les plus cohérentes et les plus efficaces.
يَا أَيُّهَا الَّذِينَ آمَنُوا إِذَا ضَرَبْتُمْ فِي سَبِيلِ اللَّهِ فَتَبَيَّنُوا وَلَا تَقُولُوا لِمَنْ أَلْقَىٰ إِلَيْكُمُ السَّلَامَ لَسْتَ مُؤْمِنًا تَبْتَغُونَ عَرَضَ الْحَيَاةِ الدُّنْيَا فَعِنْدَ اللَّهِ مَغَانِمُ كَثِيرَةٌ كَذَٰلِكَ كُنْتُمْ مِنْ قَبْلُ فَمَنَّ اللَّهُ عَلَيْكُمْ فَتَبَيَّنُوا إِنَّ اللَّهَ كَانَ بِمَا تَعْمَلُونَ خَبِيرًا لَا يَسْتَوِي الْقَاعِدُونَ مِنَ الْمُؤْمِنِينَ غَيْرُ أُولِي الضَّرَرِ وَالْمُجَاهِدُونَ فِي سَبِيلِ اللَّهِ بِأَمْوَالِهِمْ وَأَنْفُسِهِمْ فَضَّلَ اللَّهُ الْمُجَاهِدِينَ بِأَمْوَالِهِمْ وَأَنْفُسِهِمْ عَلَى الْقَاعِدِينَ دَرَجَةً وَكُلًّا وَعَدَ اللَّهُ الْحُسْنَىٰ وَفَضَّلَ اللَّهُ الْمُجَاهِدِينَ عَلَى الْقَاعِدِينَ أَجْرًا عَظِيمًا
إِنَّ الَّذِينَ يُبَايِعُونَكَ إِنَّمَا يُبَايِعُونَ اللَّهَ يَدُ اللَّهِ فَوْقَ أَيْدِيهِمْ فَمَنْ نَكَثَ فَإِنَّمَا يَنْكُثُ عَلَىٰ نَفْسِهِ وَمَنْ أَوْفَىٰ بِمَا عَاهَدَ عَلَيْهُ اللَّهَ فَسَيُؤْتِيهِ أَجْرًا عَظِيمًا سَيَقُولُ لَكَ الْمُخَلَّفُونَ مِنَ الْأَعْرَابِ شَغَلَتْنَا أَمْوَالُنَا وَأَهْلُونَا فَاسْتَغْفِرْ لَنَا يَقُولُونَ بِأَلْسِنَتِهِمْ مَا لَيْسَ فِي قُلُوبِهِمْ قُلْ فَمَنْ يَمْلِكُ لَكُمْ مِنَ اللَّهِ شَيْئًا إِنْ أَرَادَ بِكُمْ ضَرًّا أَوْ أَرَادَ بِكُمْ نَفْعًا بَلْ كَانَ اللَّهُ بِمَا تَعْمَلُونَ خَبِيرًا بَلْ ظَنَنْتُمْ أَنْ لَنْ يَنْقَلِبَ الرَّسُولُ وَالْمُؤْمِنُونَ إِلَىٰ أَهْلِيهِمْ أَبَدًا وَزُيِّنَ ذَٰلِكَ فِي قُلُوبِكُمْ وَظَنَنْتُمْ ظَنَّ السَّوْءِ وَكُنْتُمْ قَوْمًا بُورًا
Sinon c'est le morcellement du pays ou une guerre civile de cent ans. Nous sommes réellement dans le ‘Grand Échiquier’ et chaque coup joué est irréversible et il doit l'être dans une stratégie globale et dans une compétence à anticiper sur au moins cinq étapes de jeu si l'on veut éviter le collapsus ou si l'on veut encore une fois ne pas voir les efforts et les ressources du pays épuisé vainement comme si nous sommes frappés par une malédiction. Nous implorons Allah de nous dévoiler les hypocrites qui parlent notre langue et qui pratiquent notre religion, car ils sont pires que les agresseurs venant de l'extérieur :
أَمْ حَسِبَ الَّذِينَ فِي قُلُوبِهِمْ مَرَضٌ أَنْ لَنْ يُخْرِجَ اللَّهُ أَضْغَانَهُمْ وَلَوْ نَشَاءُ لَأَرَيْنَاكَهُمْ فَلَعَرَفْتَهُمْ بِسِيمَاهُمْ وَلَتَعْرِفَنَّهُمْ فِي لَحْنِ الْقَوْلِ وَاللَّهُ يَعْلَمُ أَعْمَالَكُمْ وَلَنَبْلُوَنَّكُمْ حَتَّىٰ نَعْلَمَ الْمُجَاهِدِينَ مِنْكُمْ وَالصَّابِرِينَ وَنَبْلُوَ أَخْبَارَكُمْ
{Ou bien ceux qui ont une malveillance aux cœurs ont pensé qu’Allah ne Dévoilerait pas leurs rancunes ? Et si Nous Voulions, Nous te les Montrerions, alors tu les aurais reconnus à leurs traits ; et tu les reconnaîtras sûrement à leurs écarts de langage. Et Allah Sait vos actions. Et Nous vous Éprouverons certes afin que Nous Voyions les combattants d’entre vous et les persévérants, et Nous Éprouverons vos nouvelles.} Mohamed – v29
Bravo, trés bon article. qui analyse bien le devenir de l’Algérie dans un contexte international occidental haineux à tout ce qui est islamique. Je rejoint l’auteur, en disant que nous les Algériens on doit pas tomber comme des lapins dans les laboratoires Franc maçonniques Français ou Américain. Tout ce qui se passe dans le monde, pas seulement maintenant mais depuis la création de l’homme est une bataille entre le bien et le mal. une guerre que mène SATAN contre ALLAH. il n’y’a ni démocratie ni liberté ni autre. la démocratie tel que définit par les occidentaux n’est qu’un poison à l’humanité. la preuve vient de l’Ouest ou les peuples Européens et Américains souffre de ce capitalisme, sioniste et du nouvelle ordre mondial. les Algériens sont certes pas nombreux vis à vis de ces sataniste. mais si on s’unie dieu sera avec nous et on ne perdra jamais la guerre contre ces soit disant démocrates au napalme, au bombes phosphorique, et à l’uranium appauvrie. l’Islam apporte la vrai démocratie, la justice le bien être de tout le monde sans exception, l’islam est tout une discipline de vie qui rend les humains heureux. vive l’Algérie. nos problèmes se résoudront inchallah entre nous sans violence quelquonque sauf contre les traitres de l’Algérie.
je n’ai pas lu tout le texte ,il me faut du temps ,j’ai un probléme pourquoi faut -il toujours afficher que l’on est musulman ?parce que on est algérien forcément on doit etre musulams et rien d’autre si j’ai envie d’etre bouddiste ,en quoi cela vous concerne ,pourquoi vous érigez -vous en dieu en me disant que je suis une mécréante et les militaires ils ont bien fait de nous délivrer des talibans fisistes car alger aurait été kandahar bis
je ne suis pas d’accord avec ses écrits la r religion dois être avant tout personnel et pas politique, la politique dois être cohérente ,droit et retiré des avis personnel, personne n’a le droit d’érigé une religion au dessus d’une autre je suis pour une ALGÉRIE politique et non religieuse (pour ce qui est de l’islam , le christianisme , ou le judaïsme cella est et seras a chaque citoyen de choisir sa conviction ou son courant religieux
Article mis à jour le 12/01/2012 à 19h11
Pour l’instant les pseudo réformateurs du gouvernement Hamrouche ne veulent toujours pas assumer leurs responsabilités car le plus grand mal qui a été fait à l’Algérie était de confier les réformes à des anti islamistes et de confier les médias lourds et privés à des éradicateurs qui ont trouvé ensuite l’espace libre après Janvier 92. Jusqu’à ce jour, ceux qui dénoncent les « islamistes » sont otages du FFS et jouent sa carte. L’Algérie n’est pas en train de basculer dans un état islamique et l’esprit revanchard qui ne veut pas voir ses fautes et ses errreurs de stratégie s’empresse de coller au FIS l’entière responsabilité de la tragédie algérienne. Ayant peur du retour du FIS sur la scène politique, ils n’osent pas l’attaquer de front, ils attaquent le deal des « islamistes » avec l’Amérique. Le peuple algérien doit faire preuve de vigilance car les chauves souris sont dans tous les camps et chacun poursuit son propre agenda et celui des Etrangers. Rares sont les fidèles et les loyaux à l’Islam et aux idéaux du premier novembre 54. Jamais Allah ne laissera les choses sans les dévoiler à la conscience populaire. En jouant la carte du FFS, les « réformateurs » s’inscrivent dans l’internationale socialiste et s’inscivent dans le faux espoir d’une victoire de la gauche française. Jamais nous ne baisserons les bras ni nous ne serons manipulés par les discours miel de l’extérieur et fiel de l’intérieur :
{Il est parmi les Hommes celui dont les paroles dans la vie terrestre te plaisent, qui prend Allah en témoin sur ses bonnes intentions, alors qu’il est le pire des ennemis ; et s’il se détourne, il s’évertue de par la terre pour y corrompre, détruire la récolte et le bétail, mais Allah n’Aime pas la corruption. Et si on lui dit : « Prends garde à Allah », il est pris d’orgueil par sa coulpe. Que la Géhenne lui suffise donc, et quelles piètres couches !} Al Baqara – v204
pratiquement d’accord sur tout sauf sur deux points
– la date du coup d’état fut juste après que le FIS formula le voeu de faire une greve en avril 1991. c’est pendant cette période ( avant le 25 mai ) que lors d’un conclave fut prise la décision de mettre le holà et qu’il fallait donner une dizaine de jours au FIS ( gréve) pour faire croire que le pays allait exploser ( et c’était le rôle des médias et des détracteurs du FIS) puis le 02 juin la junte passa à l’action.
– pour la question libyenne il n’approuvait pas le cnt (appel à l’Otan) mais le justifia ( que dans certains moments quand l’homme est acculé et sa survie en jeu il peut faire appel au diable)
Mr Mazri, l’heure est au rassemblement et l’organisation de toutes les forces nationales, toutes tendances confondues, qui aspirent au changement, a la liberté et au bien-être pour notre cher peuple, car en face les forces qui détruisent et pillent le pays sont soudées et très organisées malgré leurs divergences politiques,idéologiques,sociologiques…
Votre article je me projette aux années 90-92, ou tout le monde tapait sur tout le monde en prétendant détenir la vérité absolue, pendant que les ennemis de l’Algérie de l’intérieur et de l’extérieur préparaient silencieusement le coup fatal pour briser tout ce ghachi… et la suite douloureuse on la connait.
20 ans après, et c’est la même bêtise qui se dessine, on regarde son bout du nez et on tire sur tout le monde, les réformateurs le FFS, le PT …
Quand a Ali Belhadj, il va rien nous apprendre ni aujourd’hui ni demain, je l’ai écouté sur EL MAGHARIBIA, dommage pour lui, il n’a pas évolué d’un iota depuis 20 ans, plus grave encore, il n’a même pas compris ce qui lui est arrivé!!!
« on ne peut dire tout ce que l’on connait » ( c’est une base élémentaire en islam) et si Ali n’est pas si » convaincant » il n’a fait que répondre aux questions et il va tout de même pas offrir le fouet pour être flagellé, il a dit que certains comprennent ses allusions alors cela suffit.
salam
Je voulait dire que politiquement parlant il est resté au niveau populisme primaire, alors que le peuple a évolué depuis et ses adversaires aussi.
LE COUP D’ETAT
Jamais le retour de la France n’a pris les proportions qui sont les siennes aujourd’hui, en effet son intervention permanente dans les affaires algérienne répond à une stratégie bien réfléchie et appliquée avec une implacable détermination , s’appuyant par sa théorie sur les DAF qui lui sont restés fidèles a ce jour.
Il m’apparait impératif de dénoncer cette machiavélique mise ne scène dont le réalisateur est en harmonie avec ses idéaux de servir sa patrie avec l’esprit d’eternel colonialiste .Maintenant que nous avons les moyens de nous exprimer, il faut casser certains tabous au risque d’une répression a laquelle nous a habitué cette espèce sans scrupules dénuée de bon sens. Leur déficit intellectuel les emprisonne dans un cocon d’infériorité qui ne passe pas inaperçu et ne manque pas de susciter une impulsion plus grande et une audace a la limite de l’indécence diplomatique aux appétits grandissants surtout de la France sujet que de cette analyse.
Ceci est confirmé par un ensemble de faits que je vais essayer de mettre en relief et qui se rapportent a une période bien précise , et ,c’est justement cette période qui a permis a la France de reprendre pied en Algérie et d’avoir une influence directe voir décisive sur les décisions.
La machine mise en place par la France s’est emballée le jour ou les urnes ont révélé une face jusque là inconnue du peuple algérien et son orientation qui allait a contre courant de leurs desseins , dès lors, le programme mis en place pour notre pays devait être mis en branle sans tarder , le départ de cette diabolique machination fut donné par Mitterrand qui refusait l’arrivée des islamistes au pouvoir , cela contrariait ses desseins et il le fit savoir par une déclaration paternaliste qui aurait pour un pays souverain comme la Turquie , entrainé pas seulement un incident diplomatique mais un conflit diplomatique suivi de toutes sortes de représailles , ce jour la nous avons compris qui nous gouverne et a partir de ce jour la , toutes les décisions qui sont annoncées par le pouvoir en place étaient prises et décidées en concertation avec la France et on a poussé le ridicule jusqu’à donner la primeur de ces événements aux medias français.
La première information signe que tout se déroulera dorénavant sous la coupe de la France et qu‘elle sera consultée pour tout, et les DAF sont tenus de suivre a la lettre la feuille de route en échange d‘une couverture politique inconditionnelle, nous vient le 06 Juin a 00 heures par le directeur du journal Algérie actualité invité sur le plateau de TF1 qui annonce la destitution de Hamrouche et son remplacement par Ghozali et la dernière interpellation du ministre algerien de A.E par les parlementaires français et l’annonce par ce dernier de changement de la constitution en est une illustration flagrante.
Le résultat des élection a peine tombé , une réunion de 200 officiers de l’armée organisée par les DAF décide de signer une lettre demandant a Chadli de démissionner et de procéder a la dissolution de l’APN que Nezzar sera chargé de lui transmettre , Chadli refuse dans un premier temps , mais il savait que Larbi Belkebir avait au préalable fait retirer les armes lourdes de défense de la présidence et changé la garde et que l’état major était d’accord sur la démarche.
Le plan était minutieusement préparé car il a pris le soin de laisser le terrain libre aux DAF par la dissolution de l’APN.
Désormais , les DAF ont le pouvoir absolu en Algérie ceci est le plan « A » réalisé avec brio , maintenant il s’agit de renforcer leur rangs par la promotion au grade de général major de 05 autres DAF pour rejoindre GUENAIZIA ,GHEZIEL et NEZZAR dans ce grade et occuper tous les postes les plus importants dans la hiérarchie militaire et pour ce faire , il leur faut un président seul habilité a signer ce genre de promotion.ils seront nommés le 05 juillet (ironie de l’histoire)
Faute de charisme ou de légitimité , les DAF font appel a Boudiaf qui selon certaines indiscrétions a été assassiné car il ne voulait pas signer la promotion de 05 généraux DAF au grade de général major faisant sienne la devise de Boumediene qui avait dit que ce sont des outils qui ne graviront jamais un certain seuil dans la hiérarchie militaire car il s’en méfiait.
Pour donner le change le 02 mai 1992 , l’armée donne en pâture le général major Belloucif , le seul général major issu de l’ANP , il eut droit a un procès pour détournement de biens de l’état (celui – ci a refusé lorsqu’il était en poste ,une proposition faite par Belkheir d’accorder a la France le marché de la couverture radar du territoire algérien.).ce fut sa punition par les exécutants sur ordre de fafa..
Pour narguer l’histoire , Bernad Couchner ministre français des actions humanitaires choisit la date du 08 mai pour demander a visiter les camps de concentration de reggane , pour dire que rien n’est fortuit dans leurs agissements , ils choisissent toujours les dates les plus frappantes de notre histoire .pour interférer dans nos affaires , cela sous entend la perte de notre souveraineté.
Tenez vous bien , le verdict du procès des dirigeant du FIS est tombé le jour de la fête de la prise de la bastille un 14 Juillet comme pour attribuer cette victoire a la France.
Ali Kafi prend la place de Boudiaf suite a son assassinat et annonce le programme du HCE qui devait s’étaler sur 05 ans donc une législature entière sans aucune consultation populaire; comme parlement, un conseil consultatif et les APC dissoutes sont remplacées par des DEC ,ceci , le 14 janvier 93 pour confirmer l’arrêt du processus démocratique.
On s’installe alors dans une situation d’illégitimité totale . Voila ce que les auteurs du coup d’état on fait de l’Algérie.
L’attentat contre Nezzar en 93 déclencha une vague meurtrière qui a touché les personnalités qui appartenaient a la tendance favorable au dialogue sans exclusif et condamnait la violence d’où qu’elle vienne ,Djillali liabes et Laadi Flici furent assassinés ainsi que le patron de l’UGTA Benhammouda et une tentative d’assassinat du ministre du travail, toute ces personnes renvoyaient dos a dos le pouvoir et le FIS.et refusaient de prendre parti.
Tout cela dans une atmosphère d’insécurité totale et chaque jour apporte son lot de deuils parmi les bandes armées et surtout les policiers qui ne quittaient plus leurs lieux de regroupements que par extrême nécessité.
Ce délai de cinq ans permettra a cette militaroligarchie d’asseoir son pouvoir, et de procéder au bradage de l’économie et le pillage , une razzia en bonne et due forme.
Le plan B qui consiste a livrer l’algerie pieds et poings liés a la France est maintenant consommé adieu souveraineté.
Maintenant , on assiste souvent a des ballets d’officiels français qui viennent a chaque fois qu’ils ressentent la nécessité et a leur départ , l’unique annonce sans d’autres détails qu’il est « reparti satisfait de sa visite « comme pour nous nous informer du soutien de la France a la démarche du pouvoir et de l’homme des basses besognes utilisé pour l’occasion.
En clair , la politique algérienne est maintenant dictée par la France aux DAF qui sont chargés de l’exécuter.
EFTANE YA ECHAAB!!!!
VIVE LA SOUVERAINNETE NATIONALE !!!!
qui dit que l’arrêt des élections en 1991 était un coup d’état ? Pas du tout, c’était une oeuvre de salut public, une oeuvre de nettoyage par le fond. Ils ont empêché des criminels, des bêtes sauvages de nous transformer comme eux. Les hommes qui se sont dressés contre les islamistes sont des héros qu’ils faut décorer et sans eux l’Algérie serait aujourd’hui comme l’Afghanistan. Tout cela comploté par les ennemis de l’Algérie comme la France et certains pays arabes et non arabes qui voulaient faire de l’Algérie un laboratoire
ton nom te répond a ma place.