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jeudi 21 novembre, 2024

Présidentielles Algériennes en France : Benyounes et Ghoul agressés à Vitrolles

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Il a fallu l’intervention de la police française pour sortir d’une salle en furie sains et saufs Benyounes et Ghoul ce dimanche à Vitrolles (Bouches du Rhone ).

Malmenés dès leur première sortie en Algérie, les deux ministres, couplés dans un duo provocateur, ont été envoyés en France où ils étaient supposés ne pas attiser la même haine que celle qu’ils alimentent en Algérie.

La réunion avait été pourtant méticuleusement préparée. Des jeunes dealers des quartiers nord de Marseille, soigneusement choisis avaient été convoyés à Vitrolles contre 150 euros chacun pour garnir le meeting prévu dans la salle de la ville à une trentaine de kilomètres à l’ouest de la capitale phocéenne où une forte communauté algérienne attendait de pied ferme « les représentants les plus impopulaires du gouvernement », selon le propos d’un ex enseignant de l’université Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou établi à Aubagne.

L’agence Soleil Voyages de Marseille appartenant au frère de Benyounes, sénateur du tiers présidentiel, transformée en QG de campagne de Bouteflika, avait néanmoins informé quelques personnes pour faire le déplacement sur Vitrolles afin de se montrer au premier rang et donner aux caméras de l’ENTV quelques images d’une salle occupée par d’honorables émigrés. Il n’en a pas fallu plus pour la nouvelle se répande comme une trainée de poudre chez des étudiants algériens de Marseille.

Hasard de l’histoire, dans ce département l’émigration est essentiellement originaire de Kabylie et de l’Ouarsenis, deux régions dont sont originaires les deux compères et où le moins que l’on puisse dire c’est qu’ils ne sont pas en odeur de sainteté.

A 14 heures, les deux compères se préparaient à peine à commencer leur meeting qu’un indescriptible chahut émane de la salle, des insultes fusent, des objets volent et la tribune est envahie.  Les deux conférenciers fuient la scène et se réfugient dans les couloirs. C’est le consulat de Marseille qui alerte la police française pour extraire les deux otages du guet apens où ils s’étaient mis.

Faut il continuer à s’exposer devant une émigration qui voit dans ces deux individus le symbole de la corruption ? Vont ils faire des réunions clandestines ? Après tout leur parrain fait campagne par tracts interposés.

Akli Darni

Source : www.algerie-express.com

Rédaction

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