Un financement global de 120 milliards de dollars sera nécessaire pour la production de 22.000 mégawatts d’électricité à partir des énergies renouvelables, durant les vingt prochaines années, a affirmé Noureddine Bouterfa, PDG de Sonelgaz, qui était invité, hier, de la radio chaîne 3.
«L’Algérie prendra en charge le financement de la moitié de ce programme pour alimenter le marché local d’ici à 2030 (soit environ 60 milliards de dollars). Il faut trouver des partenaires pour assurer le financement de l’autre moitié du programme. Il n’est pas question de développer le marché de l’exportation à partir des financements locaux», a précisé M. Bouterfa.
Ce dernier a souligné que « l’exportation de l’électricité nécessite la mise en place de certaines conditions, à savoir trouver les marchés, les partenaires et les financements extérieurs». M. Bouterfa a affirmé que le développement des énergies vertes permettra la création de près de 200.000 emplois directs et indirects, notamment grâce au segment de la soustraitance locale.
Ce plan du renouvelable sera réalisé en trois phases. La première, d’ici 2013, sera consacrée aux études et au lancement de projets pilotes. La seconde, allant de 2014 à 2015, verra la réalisation des premières installations, et la troisième s’étalant de 2016 à 2020, sera celle du lancement de l’industrie à grande échelle.
Le premier responsable de Sonelgaz a déclaré que «pour produire 12.000 mégawatts destinés au marché algérien d’ici à 25 ans, il faudra environ 300 milliards de mètres cubes de gaz. Cette quantité coûtera entre 80 et 100 milliards de dollars. Or, le recours aux énergies renouvelables coûtera entre 60 et 70 milliards de dollars. A long terme, l’exportation permet de financer ce programme».
Tout en lançant un appel à contribution aux industriels et aux citoyens pour consolider cet effort, M. Bouterfa a qualifié le plan de développement des énergies renouvelables adopté récemment par le gouvernement de «réaliste». «Le gouvernement considère que sans le développement industriel et technologique national, les énergies renouvelables n’ont aucun avenir dans le pays», at- il soutenu.
Et d’indiquer que près de la moitié (10.000 mégawatts) des 22.000 mégawatts qui seront produits, seront destinés à l’exportation. «Mais, tient-il à préciser, ce programme n’est pas exclusivement dédié à l’exportation. Si nous trouverons des partenaires, nous exporterons. Faut-il pour autant trouver des débouchés et des contrats à long terme La priorité sera accordée au marché local.»
Autres détails du PDG de Sonelgaz: «2.000 mégawatts seront produits à partir de l’énergie éolienne, 2.800 mégawatts seront produits grâce au solaire photovoltaïque et 7.200 mégawatts en utilisant le solaire thermique».
«Cette diversification, soulignera- t-il, nous permettra d’utiliser du vent et du soleil pour économiser l’énergie dans les endroits isolés et des centrales thermiques qui seront intégrées dans le réseau, conçues pour fonctionner durant les heures de non ensoleillement et les heures des pics de consommation.»
Se référant au plan adopté par le gouvernement, M. Bouterfa explique que «pour une première étape, d’ici à 2013, 650 mégawatts seront produits, pour atteindre plus de 2.500 mégawatts dès 2015». «En 2030, poursuit-il, nous atteindrons 12.000 mégawatts d’énergie renouvelable sur une capacité installée d’environ 35.000 mégawatts. Il n’est jamais trop tard pour bien faire. L’Algérie a énormément investi dans la formation et l’expertise.
Il faut libérer les initiatives et croire à ce qu’on fait. Si nous voulons être leader dans 20 à 25 ans, c’est aujourd’hui qu’il faut agir.». Et de préciser que «le contrat conclu avec le groupement allemand Centrotherme et Kinetics pour l’implantation d’une usine de production de panneaux photovoltaïques par Sonelgaz a été totalement négocié par des experts algériens qualifiés sans aucune assistance étrangère.
«Je suis satisfait du résultat car le produit sera très compétitif sur le marché européen et américain », dit-il d’un air confiant. Pour rappel, le groupement allemand Centrotherme et Kinetics a obtenu le contrat de réalisation de la future usine de modules photovoltaïques de Sonelgaz pour un montant de près de 29,8 milliards de dinars.
L’usine sera réalisée pour le compte de Rouiba Eclairage, une filiale de Sonelgaz. La future usine, la première en Afrique, sera d’une capacité de 100 à 120 MWc/an à partir de 2012. Sonelgaz compte encourager la fabrication locale des constituants de toute la chaîne du solaire tels que les accessoires et fournitures annexes aux modules.
«Nous nous positionnons dès à présent en tant qu’acteur majeur» sur la scène nationale dans la fabrication des panneaux photovoltaïques pour le solaire, nous y allons pour les concentrateurs solaires et la fabrication d’autres biens d’équipement comme les turbines à vapeur, les turbines à gaz et les alternateurs», dira M. Bouterfa.
Le PDG de Sonelgaz a aussi annoncé un projet de réalisation d’une usine de silicium. Un appel à manifestation d’intérêt a été lancé pour une usine de pièces de rechange et de turbines à gaz pour trouver des partenaires intéressés par la fabrication de ces équipements. «Courant 2011, nous produirons les premières pièces de rechange et de turbines fabriquées en Algérie», a-t-il promis.
Amine L. « Le Quotidien d’Oran »
bonjour, c la meilleur solution c les énergies propre et les énergies nouvelle et renouvelable pour baisser le co2 dans le monde et la pollution en globale .en fête j’ai un mater en génie thermique et énergie renouvelable et je suis pour tous les projet de l’énergie renouvelable.merci
Est un mécanisme d’accéder au pouvoir par la modernisation de l’énergie par différents moyens
pour la réussite de ce projet il faut q’une étude politiqo-économique sera réaliser on prévoyant les éventuels obstacles et leurs solutions dans toutes le étapes. la formation de la ressource humaine nécessaires.
pour quoi ce choix? quels sont les beneficiares? quels sont les effets positifs et negatifs?
les projets de l’énergie renouvleble nous y somme tous pour mais a condition qu’ils aboutissent tous a leur fin, cela pouré pousser notre algerie vers une éventuélle progression en fete moi c lynda…..
bonjour,
c’est une question que j’aimerai bien poser aux expérts impliqués dans ce projet,croyez vous que vous avez bien étudié les points forts et les points faibles quant à la realisation de ce reve ? c’est une grande responsabilité Monsieurs quant au budget dont il va etre déployé pour ca .
les arguments que vous aviez exposés ne sont pas convinquantes à mon avis.
cordialement
c’est un trés bon projet pour l’algérie de produire l’énergie électrique à partir des energies renouvelables , non seulement par les fossiles . mais pour ça il nous faut d’une bonne formation aux jeunes ingénieurs algériens et spécialistes dans le domaine de renouvelables et cela permet de créer l’emplois à ces jeunes ingénieures et il faux pas baser seulement sur la main étranger . la conclusion c’est il faux introduires les ingénieurs algériens (chomeurs) sur ce projet.