Dans le cadre de la coopération algéro-francaise et dans le sillage de la visite de Jean-Pierre Raffarin en Algérie, un jumelage institutionnel a été lancé, hier, entre la direction générale des impôts (DGI) et la direction générale des finances publiques française (DGFIP).
Ce projet, qui sera entièrement financé par l’Union européenne par le biais du programme d’appui à la mise en oeuvre de l’accord d’association (P3A), vise, en premier lieu, le transfert du savoir-faire des administrations fiscales françaises aux administration algériennes. L’un des cinq jumelages prévus dans le cadre de ce programme, a, entre autres objectifs, selon le directeur général des Impôts Abderrahamane Raouia, la poursuite de l’amélioration des relations de l’administration fiscale avec les contribuables, une meilleure organisation des procédures relatives aux impôts indirects et celles relatives au contrôle fiscal, l’allègement des procédures contentieuses et la réduction des délais de traitement. Il permettra à l’administration fiscale algérienne de profiter d’une expertise adaptée de la DG FIP, selon sa représentante, Mme Lanteri, qui assure qu’il ne «s’agit pas de vendre du prêt-à-porter mais d’une assistance sur mesure, selon les besoins de l’Algérie». La durée de ce jumelage, diront ces concepteurs, est de 18 mois.
Quant à son coût, il avoisine le 1 million d’euros. L’ambassadrice et chef de la délégation de l’Union européenne, Laura Baeza, a qualifié le projet de «jalon supplémentaire de l’engagement de l’UE à accompagner et soutenir les efforts de l’Algérie dans le processus de réformes engagées». Elle a précisé que «les 20 000 agents de la DGI seront mobilisés» pour mettre en oeuvre cette coopération.
Pour rappel, trois cycles d’assistance technique de l’UE, d’un budget global de 75 millions d’euros avaient été effectués au profit du secteur des finances en Algérie.
Il s’agit du programme d’appui à la modernisation (MSF) qui avait consacré 25 millions d’euros pour la période 2000-2007, le programme de modernisation et d’assistance aux réformes administratives (MARA) d’un coût similaire pour la période 2005-2008 et du programme d’appui au management de l’économie (AMECO) qui a mobilisé 20 millions d’euros pour les années 2007 à 2011.
Hamid Fekhart
Vous croyez vraiment que l’ex-colonisateur va « lâcher » toutes les infos pour « mettre à niveau » notre administration fiscale . Permettez moi d’en douter .
Non nous n’y croyons pas, nous ne faisons que rapporter une info, les algériens sont assez murs (il nous l’on montré lors de ces révolutions de papier) pour y voir clair.
Salutations
Bonjour,
Commener à développer le secteur bancaire et à irradiquer l’économie informelle la corruption ; les détournements et à mettre en place une justice sociale équilibrée avant de penser à la fiscalité et à pomper les faibles citoyens. L’urgent est dans le secteur bancaire et l’économie informelle et la bureaucratie … !