Cette question m’a été posée plusieurs fois dans mon existence. J’ai eu toujours la même réponse. Le Prophète mis en situation de faiblesse par les clans invoquait Dieu par ses termes :
Allah mon Dieu ! Fais-moi voir la vérité comme vérité, et fais-moi voir le mensonge comme mensonge.
Dans le Coran et le verbe prophétique le Haqq n’est pas la vérité au sens de Vrai, mais à la fois les principes de vérité par lesquels on voit la réalité comme réel et non comme une fiction ou une illusion ou une narration, et les faits réels qui donnent consistance au vrai et qui prouvent la véracité de ses principes et de ses positions. La vérité et la Réalité sont indissociables.
Un prophète de la stature de Mohamed (saws) est parfois en prise avec le doute et le désarroi lorsqu’il est mis face à la méchanceté et l’absurdité de ses compatriotes et la force de nuisance des forces du mal qui se liguent contre lui et contre le Message qu’il porte.
Avant de parler avec franchise et sans détours de la vérité et de la réalité de ceux qui supposent que je suis « infiltrateur et manipulateur » dont il faut se méfier en me disant ouvertement « Comment éviter d’être infiltré et neutralisé ? » je vais évoquer deux choses.
La première est relative à la manière dont les « islamistes » jugent les hommes : prier ou ne pas prier, la manière de prier, le mode vestimentaire, le mode alimentaire et tout le formalisme verbal. Les « progressistes » et les « libéraux » se comportent de la même manière en changeant de registre. Le mode de pensée, l’expérience, l’engagement, la capacité à solutionner les problèmes, et la confiance sont des données qui ne sont jamais prises en comptes. La subversion a justement cette force d’évacuer et d’isoler du champ social, politique et médiatique ceux qui ne rentrent pas dans les stéréotypes occidentaux (ou bédouins).
La seconde est se prémunir de qui et de quoi ? Nous allons aborder de nouveau la subversion et la lutte idéologique :
La subversion c’est l’action de bouleverser les plans de l’ennemi, de détruire ses infrastructures et ses symboles, ses principes afin de faciliter le renversement de l’ordre établi ou de mettre en déroute ses troupes dans un champ de bataille où le commandement ne peut plus passer ses messages ni évaluer la situation stratégique, tactique ou opérationnelle pour prendre les décisions et opposer résistance.
Fomenter les troubles et la confusion puis faire surgir les « interlocuteurs valides » qui vont demander le maintien du statut quo au nom de la stabilité, des valeurs sacrées religieuses, historiques, nationalistes et recourir à tout ce qui relève de l’affectif, de la narration et de l’émotionnel. C’est la stratégie du choc froid chaud.
C’est le même but poursuivi par la communication politique, culturelle et idéologique : pousser l’adversaire à être déboussolé, sans cap, sans repères, sans soutien, sans confiance. Pour maitriser la situation subversive et ne pas la faire apparaitre comme un sabotage ennemi, la subversion, la guerre psychologique, la lutte idéologique utilise deux artifices.
- Recourir à ses agents insoupçonnables et efficaces qui ont su créer la confiance par leurs discours et leurs postures élaborés qui les fait admettre comme « amis » ou « alliés ». Cela veut dire que leur environnement n’est pas suffisamment éveillé, instruit et mobilisé.
- Maintenir la pression à un niveau acceptable, puis la relâcher puis l’intensifier, puis la décélérée et ainsi de suite jusqu’à l’épuisement et la démobilisation. C’est le harcèlement.
Les communistes chinois avaient montré leur force idéologique et politique contre la subversion idéologique, économique et morale. Le comptoir commercial, la drogue, la prostitution, les livres et les agents infiltrés ou retournés n’ont pas eu le résultat escompté. Les Chinois avaient des idéologues et avaient une profondeur stratégique : la civilisation de leurs ancêtres. Nous autres sans idéologues et avec uniquement le volontarisme révolutionnaire, malgré le sacrifice en vies humaines, le colonialisme a créé le syndrome de la bleuite (l’espionite) et la démission du peuple algérien en 1962 lorsque les Moudjahidines se sont retrouvés, à la descente des maquis, face à une armée des frontières lourdement équipée, un peuple exsangue, les clés du pays remis aux « interlocuteurs valides ». Ceux qui n’ont pas voulu jouer aux cartes truquées ont été assassinés, disqualifiés ou contraints à choisir l’exil comme Boudiaf et Ait Ahmed. Les Oulémas et les Communistes ont été contraints à la clandestinité, à la résidence surveillée, et à s’entredéchirer idéologiquement une fois qu’on leur permet de sortit de leur « refuge ».
La finalité ultime de la subversion c’est faire taire l’ennemi. Un ennemi peut être vaincu par les armes et son territoire occupé comme ce fut le cas de l’Algérie et de la Palestine, mais tant qu’il dispose de la capacité de parler il reste résistant, même s’il parle mal. Le silence est pire que la mort. Lorsqu’on meurt on est ressuscité dans l’au-delà et remplacé par quelqu’un d’autre ici-bas par ce que Malek Bennabi appelle « l’idée imprimée » dans la conscience collective. Lorsqu’on accepte le silence on entre dans le néant, ce qu’on pense ou ce qu’on écrit reste dans une expression verbale ou une sorte de bavardage pour faire du « buzz ».
J’ai démontré dans mon livre « Islamophobie : Deus Machina » que l’artifice subversif le plus mortifère est le climat de défiance et de méfiance que l’Empire inculque aux consciences. Il œuvre nuit et jour pour que la méfiance s’installe entre les musulmans islamistes, progressistes, laïcs, libéraux, nationalistes pour en faire des acteurs de la dislocation des géographies, des mentalités, des sociétés et des économies. Tout ce qui peut être socle de civilisation et d’unité nationale devrait être détruit pour que l’Empire conserve son hégémonie. Il œuvre nuit et jour pour que la défiance s’installe dans les opinions occidentales afin qu’elles ne puissent manifester ni compassion ni solidarité lorsque l’Empire nous écrase, nous humilie et nous terrorise. Cela remonte à près de 10 ans, je n’ai jamais changé d’opinion : la réalité confirme mon analyse ou plus exactement, j’étais le plus proche de la réalité et de la vérité par absence d’esprit partisan ou de nationalisme chauvin. C’est cet esprit qui m’a fait engager dans la dénonciation des prédicateurs et des savants musulmans qui avaient cautionné l’agression de l’OTAN contre la Libye et la Syrie.
Répondons maintenant à la question posée et ses insinuations :
La culture de la clandestinité et de la peur d’être infiltré continue de faire des ravages dans les rangs qui veulent s’organiser ou qui se croient organisés les poussant à faillir, à abandonner, à se trahir, à être stérile. Cette culture facilite l’émergence de personnalités traumatisées, victimaires et cultivant le secret. C’est cette même culture qui empêche l’émergence du débat d’idées, de programmes politiques et de transparence. La surenchère des thèses complôtistes et de la justification se conjuguent avec l’illusion d’être le plus méritant, le plus persécuté faisant oublier la paresse et l’inertie qui naissent dans l’imaginaire de celui qui se complait dans le rôle de victime.
Les prétendants de la solution islamique tendance salafiste immobile osent dire que les Kouffars les ont battus dans cette vie et qu’ils triompheront dans l’autre vie. Avec cette argumentation fallacieuse, ils cultivent deux faussetés. La première c’est d’inviter à la démission alors qu’ils n’ont livré aucune bataille et lorsqu’ils livrent bataille non seulement ils le font avec des idées mortes, mais ils se trompent de combat, d’ennemi et de terrain. La seconde c’est que dans l’illusion de se croire parfaits et vertueux, ils se trompent dans le sens de Kouffars. Ils lui donnent le sens de mécréants ou d’athées. Ils posent la problématique en terme de cultes et de dogmes alors qu’il s’agit des négateurs qui ont pris les armes de guerre militaire et de guerre psychologique contre un Prophète venu libérer son peuple des totems, des fétiches, des idoles, de la superstition. La vocation libératrice et civilisatrice de l’Ultime Prophète est devenue dans le discours médiocre des « islamistes », des éradicateurs laïcistes, des orientalistes et des islamologues idéologues un problème de socio codes et de géocodes de l’Arabie et un héritage de la décadence.
Les prétendants de la modernité qui ne voient ni le modernisme ni l’hégémonie culturelle et idéologique impériale à l’œuvre dans leurs esprits et mentalités se laissent duper et deviennent des narcissiques épris d’eux-mêmes et confondant leurs illusions et leurs discours importés avec la vérité et la réalité algériennes.
Ce sont ces mentalités qui sont perméables à la subversion.
Pour ne pas être « infiltrés et récupérés » il faut d’abord changer de mentalité et de cadre de travail. Il faut s’engager sur les idées et les programmes au lieu de construire ou de reproduire des appareils.
Pour éviter d’être infiltré et neutralisé, il faut sortir de sa coquille et semer ses idées selon la parabole messianique du semeur : toutes les graines n’auront pas l’assistance vitale, les meilleurs finiront par germer demain ou dans mille ans. Il faut se contenter de semer. Chacun peut compter le nombre de grains dans un épi, mais non seulement personne ne sait s’il va arriver à maturité pour être moissonné, mais nul ne sait combien d’épis vont germer par un grain emporté par le vent puis enfoui sous terre. Seule la Providence le sait. Notre vocation est de semer.
Celui qui se voit comme l’homme providence, comme le Messie, le Sauveur, doit veiller en premier lieu à la qualité de ses équipes : sont-ils des moissonneurs ou des semeurs ? Ont-ils la vocation de sortir au grand jour et d’afficher leurs intentions dans la proximité sociale et avec la prise de risque ou juste rester dans un microcosme qui se reflète dans les yeux de ses admirateurs, de ceux qui viennent à lui sans s’inquiéter des absents, des muets, des laissés pour compte.
Pour éviter d’être infiltré et neutralisé il faut donc connaitre les règles et les mécanismes de la subversion. Il faut oser la défier et la combattre selon l’expression de Marx : « Oser provoquer le scandale pour ne pas devenir sa proie » c’est-à-dire prendre tous les risques.
Pour éviter d’être infiltré et neutralisé, il faut travailler dans la confiance absolue. Un engagement est sacré, il faut le tenir et s’y conformer. Il ne faut jamais donner un engagement qui dépasse nos moyens, nos possibilités et notre situation. Cela veut dire qu’au départ il y a une foi dans ce qu’on va faire et surtout une compétence à surmonter les épreuves.
Pour éviter d’être infiltré et neutralisé, il faut éviter de sous-estimer une situation puis se retrouver débordé, épuisé, inapte à faire l’effort et à déjouer les pièges. On va au charbon équipé et avec le risque de subir un coup de grisou et de rester enseveli corps et biens dans la mine, mort ou vivant. Le destin parait parfois cruel et injuste. Nos résistants comme ceux de la France ou de l’Angleterre ou de la Russie se sont engagés sans espoir de retour. Leurs chefs l’ont été par leur capacité à transcender la peur, la torture ou la mort. Ils ont vécu hors des contingences et des étroitesses mondaines.
Pour éviter d’être infiltré et neutralisé, il faut travailler avec des gens qui ont au moins trois caractères distinctifs :
- Un estomac étroit : il n’y a pas de rente à attendre donc aucune emprise sur sa décision et son engagement. On œuvre pour une idée et non pour un appareil.
- Un cœur qui n’est pas en quête de reconnaissance. La quête de reconnaissance est une des quêtes majeures de l’existence humaine, elle est inscrite dans notre ontologie faite pour désirer ce qui est désirable. C’est le désir qui nous fait chercher le pouvoir, la richesse, le savoir et la considération. Celui qui ne sait pas tenir par la bride ses désirs ou s’il se fait des illusions sur la légitimité de ses désirs, il est perdu et il fait perdre son équipe. Celui qui se laisse dominer par son désir peut être aspiré par la subversion qui lui fait miroiter d’autres désirs, d’autres ambitions ou tout simplement le faire douter de son désir.
- La compétence. Il ne s’agit pas d’avoir des références universitaires ou professionnelles, mais d’avoir une aptitude qui est reconnue socialement, politiquement et idéologiquement par le savoir-faire en matière d’organisation, de planification, d’administration, de gestion ou de réalisation. Nous sommes un pays où les aptitudes ne sont pas mises en compétition dans la transparence ou par concours. Le système de cooptation, de copinage, de « chance » est déterminant dans le cursus pédagogique, politique et économique. Dans ces conditions on doit choisir son encadrement par la mise à l’essai sur de courtes périodes, sur la gradation des difficultés et sur des basses contractuelles. Chacun doit apporter ses preuves en ayant le droit à l’erreur. Pour qu’il y ait contrat, il faut qu’il y ait un objet défini, des paramètres de vérification quantifiable et mesurables. Il n’y a pas de place aux jugements de valeur et à l’affectif. C’est sur le respect de l’ensemble des clauses morales et factuelles du contrat que doit se faire une promotion.
Pour éviter d’être infiltré et neutralisé, il faut se libérer de l’affectif. Je vois quatre critères :
- Rendre les choses « scientifiques » pour disposer de critères de jugement objectifs et fiables. Il faut avoir en vue le travail à accomplir et les méthodes pour le réussir.
- Mettre en place un accord préalable et une méthode démocratiquement approuvée en matière de gestion de crise et de règlement de conflits en interne ou en externe. L’arbitrage doit être efficace, admissible et rapide.
- L’explicitation. L’enfer est pavé de bonnes intentions. Au sein de l’équipe de travail, non seulement le chef est identifié et les responsabilités définies, mais les objectifs, les attendus, les attentes et les procédures de travail sont suffisamment explicités pour qu’il n’y ait aucun préjugé, aucune contestation en cours de route.
- La remise en cause permanente. Il faut se remettre en cause et évaluer le parcours de chacun, ses efforts et ses résultats. Apporter les correctifs ou changer de cap, de méthodes ou d’équipe.
Pour éviter d’être infiltré et neutralisé, il faut communiquer et informer. Donner justification au secret et à la confidentialité pour ne pas délivrer des messages et informer selon la règle du « Avant, Pendant et Après » les faits et les événements, c’est sous-estimer la subversion et la lutte idéologique. Les « Services » et l’Empire savent ce qui se trame dans nos consciences, car ils ont la carte psychologique de nos mentalités, ils connaissent les référents idéologiques de nos discours, ils connaissent notre potentiel par l’examen minutieux et documenté de nos parcours. Travailler dans l’ombre et en silence fait partie de la subversion qui peut mettre de la lumière ou de l’ombre sur les acteurs qui servent ses intérêts ou qui contrecarrent ses intérêts.
Il faut refuser l’anonymat et la peur si notre ventre ne contient pas de foin et si notre tête n’est pas remplie de vide ou de mythes. Il faut que ceux qui savent parler en termes simples et qui sont en proximité avec le peuple prennent les outils que nous leur donnons. Ceux qui sont nos ainées et plus informés ou plus intelligents qu’ils corrigent nos erreurs et nos oublis dans la transparence et avec sincérité. Nous sommes humains, faibles et sans astuces, nous avons peur pour notre vie, notre santé et notre liberté, mais c’est notre destin.
إِنَّ الَّذِينَ قَالُوا رَبُّنَا اللَّهُ ثُمَّ اسْتَقَامُوا تَتَنَزَّلُ عَلَيْهِمُ الْمَلَائِكَةُ أَلَّا تَخَافُوا وَلَا تَحْزَنُوا وَأَبْشِرُوا بِالْجَنَّةِ الَّتِي كُنتُمْ تُوعَدُونَ نَحْنُ أَوْلِيَاؤُكُمْ فِي الْحَيَاةِ الدُّنْيَا وَفِي الْآخِرَةِ
{En vérité, ceux qui s’écrient : » Notre Dieu est Allah! » et qui persévèrent dans la rectitude, les Anges descendent sur eux, disant : » Ne soyez pas affaiblis, ne vous affligez pas, mais accueillez avec joie la bonne nouvelle du Paradis qui vous a été promis. Nous sommes vos protecteurs dans la vie de ce monde et dans la vie future. Vous y trouverez ce que vos êtres désirent et ce à quoi vous aspirez.} Fussilat 30-31
Nous sommes au cœur de la lutte idéologique et du rapport en subversion et contre subversion : la lutte entre deux désirs, c’est-à-dire entre deux imaginaires qui explorent et s’élancent chacun vers son avenir, c’est-à-dire vers le devenir de ce que ses mains ont réalisé. Encore une fois, il ne s’agit pas d’une posture dogmatique ou cultuelle, mais d’une posture psychologique et d’un élan spirituel qui peuvent ne pas être religieux, mais humains au sens noble du terme : l’homme en quête de liberté, de dignité…
Pour éviter d’être infiltré et neutralisé, il faut se libérer de l’attentisme prudent. Il faut avoir l’audace et la lucidité de dévoiler les stratagèmes de désinformation, de sape et de propagande en disant sa vérité et sa lecture de la réalité de situation en collant au contexte et en respectant les exigences du temps. Le général Gaid Salah a mis un mois pour répondre et réprimander Ali Ghediri, c’est trop lent. Nous sommes dans l’ère de la puissance et de la vitesse de calcul. La communication d’Ali Ghediri est trop lente, elle ne parvient pas à lui donner une image par manque de professionnalisme. Son équipe devrait expliquer au peuple qu’il doit voter pour la rupture et le changement en allant voter et que son vote ne doit pas être un vote sanction contre le système, mais un vote adhésion. La communication est avant tout l’art de la persuasion et la technique des faiseurs d’opinion.
C’est sur cette base que nous avons apporté notre soutien à Ali Ghediri. Nous pensons qu’il pourrait être l’homme de la rupture et du changement. C’est un militaire de carrière, ingénieur d’Etat, docteur en sciences politiques et un partisan du FLN historique et de l’ALN. Logiquement, il est rompu à l’art de la diversion et de la subversion. C’est un mauvais communiquant, mais courageux et agissant à découvert. Nous lui apportons donc une voie de réflexion et des voix de soutien. Nous n’attendons ni de lui ni de son équipe une reconnaissance et encore moins une rente. Le premier acte de la lutte idéologique est un acte de conscience. Le second est un acte de protestation et d’indignation. Le troisième est un acte de pédagogie. Nous avons accompli ces actes depuis plus de quarante ans sans rien en contrepartie. Ce n’est pas maintenant que le système est fini que nous allons demander une aumône à ce qui n’est pas encore venu à maturité.
Ce n’est pas Ali Ghediri qui nous intéresse ou nous préoccupe, mais le devenir de la terre arrosée du sang de nos martyrs, les larmes de nos femmes et la sueur de notre travail. Ce pays sera comptoir colonial ou État souverain selon que le peuple algérien soit ingrat et vil ou généreux et noble. A ce niveau, les calculs mondains de rentiers, les artifices politiciens d’intrigant et les intimidations de l’Étranger nous seront épargnés par la Grace de Dieu. Il faut se remettre au travail et accomplir son devoir sérieusement : l’Algérie est à édifier.
Omar MAZRI – ALGERIE RUPTURE