Il serait préjudiciable à l’armée que l’affaire Ghediri soit une faute politique, un règlement politique ou une mine mise par Tewfik ou Rebrab, l’équipe Bouteflika, un juge incompétent, ou par les services étrangers et ils sont capables de le faire pour reprendre la main et empoisonner le climat algérien dont il maitrise les rouages et les réseaux.
Pour demeurer objectif et rester utile en termes d’analyses et de pédagogie, je me dois de signaler les grosses erreurs de l’armée dans la gestion de la crise politique et institutionnelle qui vont devenir des fautes si elle ne trouve pas les moyens de sortir de l’impasse actuelle :
C’est une faute grave de la part de ceux qui veulent utiliser le prestige du Cheikh El Ibrahimi et les Oulemas pour imposer leur vision de l’Algérie. Oui cela aurait été possible dans une élection normale, mais impossible dans une transition floue. En réalité il y a plusieurs fautes...
J’ai l’intime conviction que nos respectables et vénérables figures nationales Taleb El Ibrahimi, Benyellès et Abdenour sont tombées dans une souricière grossière qu’ils auraient pu voir avant de publier leur communiqué. Je m’explique...
Il ne peut y avoir exemple plus éloquent en matière de stupidité et de lâcheté que de voir l’opprimé faire alliance avec son oppresseur à moins que la réalité du monde et la logique de la raison nous prouvent l’alliance de la colombe avec l’aigle et celle de l’entente de l’agneau avec le loup.
Au lieu de mettre en opposition Boudiaf avec Benbadis dans une période aussi incertaine que celle que nous vivons en ce début de 2019, les auxiliaires médiatiques de l’éradication auraient été bien inspiré en se consacrant à la vérité...
Qu’est-ce que nous voulons ? Percevoir la réalité et entendre la vérité pour comprendre ou nous confiner dans nos mesquineries et nos calculs d’insensés captivés par la fiction et les mythes ?
Encore une fois, il ne s’agit ni de se réclamer de Ben Badis ni de « l’islam est la solution », mais de comprendre les enjeux et les impasses qui peuvent conduire à la violence et au déchirement de l’Algérie.
L’ANP « débarrassée » de ses rentiers historiques et de ses sergents de l’armée française, par l’usure du temps et la mort inévitable, n’a rien à voir dans sa composante humaine actuelle avec les Janvieristes. Bien entendu, on veut la pousser vers l’Etat d’exception et la guerre civile.
Le peuple demande le départ de tous ceux qui ont servi le régime. Notre expert n’était-il pas été un ex député ? Pourquoi lui, ne serait-il pas concerné par le « dégagez-tous » ? Les partis politiques et la société civile ne veulent pas aller aux élections, pourquoi devront-elles y aller dans deux ans, pourquoi pas 10 ans, pourquoi pas trois mois ? Pourquoi ne pas changer de peuple ?
L’envie de faire plaisir aux élites occidentales et le désir qu’elles soient satisfaites de nous sont tels que nous cédons gracieusement l’Algérie à l’Occident en croyant la libérer de son emprise et de sa prédation.
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