Il serait préjudiciable à l’armée que l’affaire Ghediri soit une faute politique, un règlement politique ou une mine mise par Tewfik ou Rebrab, l’équipe Bouteflika, un juge incompétent, ou par les services étrangers et ils sont capables de le faire pour reprendre la main et empoisonner le climat algérien dont il maitrise les rouages et les réseaux.
J’ai l’intime conviction que nos respectables et vénérables figures nationales Taleb El Ibrahimi, Benyellès et Abdenour sont tombées dans une souricière grossière qu’ils auraient pu voir avant de publier leur communiqué. Je m’explique...
Le gouvernement « nommé », la « démission » de Bouteflika sont des manières d'occuper la galerie, le temps de trouver un consensus qu'ils ne pourront jamais trouver. Le régime est fini, il veut aller à un pourrissement.
Ce qui se passe en Algérie est grave et décisif : ou bien le triomphe du peuple de 2019 comme celui de 1954 ou le triomphe de la mafia internationale. Le dénouement est proche.
En Algérie, il y a un mouvement populaire qui se manifeste d’une manière « révolutionnaire », mais la solution n’est pas le nihilisme politique ou la table rase.
Le peuple algérien a déjà vaincu le désespoir et la peur, il est capable de vaincre les « coalisés » et de reprendre en main son destin et de jouir de sa liberté en l‘exerçant dans la vie politique, sociale, économique, intellectuelle, culturelle, informationnelle, pédagogique.