La Basilique de Byzance n'est ni une prise de guerre ni une spoliation, mais une cession légale dans le cadre d'une passation juridique formelle, librement consentie et ce sur proposition du patriarche de Constantinople (Istanbul).
C’est un programme de guerre punitive contre la Turquie. BHL et les réseaux médiatiques français vont mâcher et recracher ce programme sans le digérer. Ils n’agissent pas pour les intérêts de l’État français, mais pour le compte de l’Empire.
La question principale n’est donc pas de débattre de l’agression et de juger son caractère immoral ou de faire étalage de ses sentiments, mais de dire sans risque de se tromper que c’est la fin de partie.
La présence ottomane en Algérie, dans le cadre du Khalifat ottoman, a duré trois siècles. Et c’est vraiment faire injure au peuple algérien que de croire qu’il aurait pu supporter durant trois cents ans cette prétendue « colonisation turque » sans réagir ou se révolter.
L’Islam n’a virtuellement joué aucun rôle dans la politique étrangère de la Turquie. L’exemple le plus fragrant a été la poursuite des relations turques avec Israël, quelque chose que l’Islam interdit catégoriquement.
A notre sens, la Turquie d’Erdogan est plutôt devenue la « fille dépravée de l’Europe » en défendant une chose et son contraire. Tantôt elle adopte les thèses occidentales dans l’espoir d’y être intégrée, tantôt elle feint s’y éloigner pour plaire aux arabes.