Depuis leur implantation en Algérie jusqu’à ce jour, en passant par les premières élections démocratiques de décembre 1991, les Frères musulmans ont joué le rôle de comparse et d’auxiliaires du régime.
Lorsque l’Algérien dit « non aux Marocains », il ne faut pas y voir un sens péjoratif désobligeant envers nos frères les Maghrébins. Il dit non à la marocanisation de l’Algérie dans le sens de refus de l’influence sioniste, française et américaine sur les élites autochtones.
Le clivage réel est entre partisans du statu quo rentier et corrompu avec le recours à l’étranger et partisans du changement radical avec recours aux forces vives de la Nation. Le clivage réel est entre partisans de la souveraineté nationale et partisans de la servitude.
Les forces militaires et sécuritaires ont peut-être pris conscience du péril que ces gouvernants maffieux constituent pour l’existence de l’Algérie ainsi que pour leur propre sécurité.
Ce système en panique, s’agrippant à ses rentes, refusant le changement et ayant donné aux étrangers les garanties de leur faire des concessions stratégiques veut aller à la confrontation, au chaos et à la répression. Sa règle est « c'est nous ou c'est le déluge ».
Comment caractériser les élections dans une ambiance rose en surface et apocalyptique en profondeur au regard du chaos institutionnel, de la diversion politicienne, de...
Ali Ghediri, le général-major à la retraite et candidat potentiel à l’élection présidentielle du 18 avril 2019, a considéré, ce dimanche lors du forum...