Pour la philosophe et essayiste Anne-Sophie Chazaud, l'élection présidentielle américaine, marquée par des allégations de fraudes et des censures médiatiques, renvoie la double image d’un pays divisé et d'une démocratie en piteux état.
« Nous ne resterons pas les bras croisés si les pays signataires de l’Accord ne trouvent pas le moyen de permettre à l’Iran de retrouver son marché, son énergie et sa position commerciale sur le marché international. Si les sanctions ne sont pas levées d’une manière ou d’une autre, la situation empirera. Ce n’est que le début de la crise.»
Par ses positions respectables vis-à-vis de la Syrie, de la Libye, du Yémen, de la Palestine et de l’Iran, même si nous attendions davantage, l’Algérie est sous les feux de la rampe. Les ennemis sont sans foi ni scrupules, rancuniers et sans limites.
Les armées occidentales ne combattent plus pour les causes classiques occidentales impérialistes de conquête de territoires et de gains commerciaux ou pour l’idéal des droits de l’homme et du triomphe de la liberté et de la démocratie, mais agressent les peuples que les médias désignent pour cible et agissent comme des mercenaires.
La question principale n’est donc pas de débattre de l’agression et de juger son caractère immoral ou de faire étalage de ses sentiments, mais de dire sans risque de se tromper que c’est la fin de partie.